• L’ami de Roselyne souffrait de sciatique aiguë depuis 2 mois.

    L'huile essentielle anti-douleur

    Cela lui était tombé dessus sans prévenir et les fortes doses d’anti-inflammatoires oraux et de cortisone — inefficaces— n’avaient réussi qu’à lui détraquer sa digestion et à le déprimer encore plus.

    C’est dommage car dans le cas d’une sciatique, il faut lutter contre l’inflammation localement, en l’occurrence au niveau des vertèbres lombaires, dans le bas du dos.

    Mais avant de faire des infiltrations de cortisone directement dans la colonne vertébrale, il faut essayer tout simplement l’huile essentielle de Gaulthérie couchée : elle contient du salicylate de méthyle qui en fait une plante reine pour lutter contre la douleur. Vous en diluez 8 gouttes dans une cuillère à café d’huile végétale (celle de votre cuisine fait l’affaire) et massez le bas du dos. Vous pourriez être étonné de l’efficacité !


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  • Coups, bleus ou bosses

    Que faire pour un adulte ?

    Appliquer sans trop appuyer 2 gouttes d’HE d’immortelle (Helichrysum italicum) pure sur la zone touchée. Répéter 6 fois dans la journée.

    Que faire chez un enfant de 3 à 13 ans ?

    Appliquer sans trop appuyer 1 goutte d’HE d’immortelle (Helichrysum italicum) mélangée à 3 gouttes d’huile végétale d’arnica pure sur la zone touchée.
    Répéter 6 fois dans la journée.

    Remarques :  En homéopathie, l’arnica est conseillé par voie orale. Demander au pharmacien.

     

    aroma astuces

    Mal au ventre

    Que faire pour un adulte ?

    Masser dans le sens des aiguilles d’une montre avec un mélange composé de 1 cuillerée à café d’huile de calendula et 3 gouttes d’HE de basilic (Ocimum basilicum), jusqu’à pénétration complète.

    Que faire chez un enfant de 3 à 13 ans ?

    Masser dans le sens des aiguilles d’une montre avec 1 cuillerée à café d’huile de calendula, jusqu’à pénétration complète. Cette astuce aroma marche aussi bien pour les règles douloureuses que pour la digestion difficile ou les coliques.

    Remarque : Cette astuce aroma marche aussi bien pour les règles douloureuses que pour la digestion difficile ou les coliques.

     

    Copie de Réparer

    Brûlures légères et coups de soleil

    Que faire pour un adulte ?

    Refroidir la zone sous l'eau courante à 15° pendant 15 minutes. Appliquer ensuite 2 gouttes d'HE de lavande aspic, toutes les heures pendant 6 heures.

    Que faire chez un enfant de 3 à 13 ans ?

    Après avoir refroidi la peau abîmée, masser un mélange de 3 gouttes de gel d'aloe vera slow additionné de 1 goutte d'HE de lavande aspic et laisser reposer. Recommencer jusqu'à 6 fois par jour si besoin.

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    Cheville tordue

    Que faire pour un adulte ?

    Frotter doucement 3 gouttes d’HE de gaulthérie (Gaultheria procumbens) dès que possible, jusqu’à pénétration complète.

    À répéter jusqu’à ce que la douleur s’estompe. Si la douleur est plus intense après 24 heures, consulter très vite.

    Que faire chez un enfant de 3 à 13 ans ?

    Placer un sachet de petits pois congelés sur la cheville posée sur un coussin, en position de repos. Le froid fait du bien, et vite.

    Remarque : pour les adultes, l’astuce du froid complète bien celle de l’huile essentielle à masser.

    piqures

    Piqûre d’insecte (moustique, taon, guêpe…)

    Que faire pour un adulte ?

    Appliquer 2 gouttes d’HE de lavande aspic (Lavandula spica) pure sur la zone touchée. À répéter toutes les heures pendant 6 heures.

    Que faire chez un enfant de 3 à 13 ans ?

    Appliquer 1 goutte d’HE de lavande aspic (Lavandula spica) mélangée à 1 goutte d’huile de calendula sur la zone touchée. À répéter toutes les heures pendant 6 heures.

    Saignement de nez

    Que faire pour un adulte ?

    Imbiber une mèche de coton de quelques gouttes d’HE de ciste ladanifère (Cistus ladaniferus). Introduire le coton juste à l'entrée de la narine et se tenir bien droit, le visage légèrement tourné vers le haut. Idem que pour les adultes

    Que faire chez un enfant de 3 à 13 ans ?

    Idem que pour les adultes

     astuces aroma

    Coupures (superficielles)

    Que faire pour un adulte ?

    Verser 2 gouttes d’HE de ciste ladanifère (Cistus ladaniferus) sur la plaie. Comprimer avec un pansement adéquat.

    Les jours suivants, appliquer 1 goutte d’huile de millepertuis pour aider à cicatriser.

    Que faire chez un enfant de 3 à 13 ans ?

    Idem que pour les adultes

    Astuce en plus : une fois refermée, la plaie peut être massée avec un peu d'huile de millepertuis qui aide à cicatriser mieux.

    N'hésitez pas à télécharger le tableau récapitulatif  des conseils aroma de la Slow Cosmétique à emporter partout pour soigner les petits bobos du quotidien !

    Les conseils présentés dans le tableau sont issus du livre publié chez Solar : "Bien-Être au naturel" par Julien Kaibeck.

       https://www.slow-cosmetique.com/le-mag/aromatherapie-bobos-quotidiens/


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  •   Truc transmis par Simone C. de l’Orne

    Je vous donne le conseil d’un dentiste : pour garder un appareil dentaire brillant, il faut le nettoyer avec du savon de Marseille. Je le fais ; le métal et la résine restent impeccables. »

     Rebelle-Santé n° 165


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  •  

    Que faire avec mes huiles ?

    Voici une liste succincte qui reprend les utilisations principales des huiles essentielles, avec une proposition d’essence pour chaque utilisation. Vous allez enfin savoir à quoi servent vraiment les huiles essentielles.

    • Conservateurs : On peut doser à 2 % d’huiles essentielles un produit cosmétique maison (crème, masque) pour mieux le conserver. On opte pour : lavandin, lavande vraie, lavande aspic, tea tree, niaouli, tous les mélaleuques, géranium, petit-grain bigarade…
    • Parfums : On peut doser jusqu’à 5 % une préparation maison à base d’alcool bio ou un baume solide à base de cire d’abeille pour obtenir un produit « parfumant » très naturel. On opte pour : les agrumes, l’ylang-ylang, les lavandes, les myrtes, encens, patchouli…
    • Actifs traitants l’acné ou les imperfections : On dose un produit huileux à 3 % d’huiles essentielle pour une application locale. On opte pour : romarin à verbénone, tea tree, palmarosa, niaouli, les lavandes, carotte sauvage ou cultivée…
    • Actifs anti-âge : 1 à 3 % d’huile essentielle aux vertus antioxydantes dans votre crème la rend digne des meilleures formulations anti-âge. On opte pour : rose de Damas, bois de rose, bois de Hô, hélichryse italienne (immortelle), myrrhe…
    • Actifs peaux sensibles ou rougeurs : Il faut 3 % d’huile essentielle de ciste ladanifère, d’immortelle ou de camomille allemande (matricaire) dans un produit d’utilisation locale pour un effet sur la couperose ou les rougeurs.
    • Assainissants et toniques des défenses naturelles : On peut frictionner localement 6 gouttes de certaines huiles essentielles pour aider l’organisme à lutter contre l’infection. On opte pour la lavande aspic, le tea tree, le ravintsara, ou l’eucalyptus radié, et on ne pratique cela qu’à partir de 12 ans.

    Vous aimeriez en savoir plus ou apprendre à utiliser également les huiles végétales, l’argile, le miel et d’autres remèdes de beauté ou de bien-être ? Alors permettez-moi de vous inviter à découvrir tout cela dans mon livre Le Bien-être au Naturel de Julien Kaibeck [1], je l’ai conçu spécialement pour cela.

      www.slow-cosmetique.com


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  •  Par Magali Quent le 22 mars 2016

    http://www.notretemps.com/sante/dietetique/alimentation-anti-cancer-principes-connaitre,i110821/

    Oui, le cancer est un fléau. De bonnes habitudes alimentaires jouent un rôle prépondérant dans sa prévention et sa rémission.

    1/L’alimentation importe plus que l’hérédité

    Seuls 5% des cancers sont liés à la transmission d’un gène spécifique. Autrement dit, dans 95% des cas, il n’y a pas de fatalité à développer la maladie. En revanche, on sait que la plupart d’entre nous abrite des "gènes de la susceptibilité au cancer" qui peuvent en augmenter le risque à force de contact répété avec différents éléments cancérigènes comme le tabac, le soleil, certains aliments... Et si le tabac reste le premier facteur environnemental à combattre car responsable de 30% des cancers, 20% sont directement imputables à l’alimentation. Laquelle constitue aussi une arme de prévention massive dès lors qu’elle fait la part belle aux aliments dotés de molécules potentiellement anti-cancéreuses, aptes à bombarder quotidiennement les tumeurs latentes pour les empêcher de se développer. 

    2/Pas de bonnes cellules sans une alimentation de qualité 

    Si le lien entre alimentation et cancer a été démontré, il n’existe pas pour autant de régime anticancer universel : nous n’avons en effet ni les mêmes gènes, ni les mêmes enzymes, ni donc la même susceptibilité au cancer. Dans l’impossibilité d’établir un régime 100 % personnalisé, il faut donc tabler sur une alimentation variée et de qualité. Car c’est à partir de ce terreau que nous fabriquons chaque jour les 70 millions de nouvelles cellules remplaçant celles qui meurent. Et si ce terreau est mauvais, la cellule en sera altérée… Et si l’assiette contient trop d’aliments déclencheurs (charcuteries, sel, viandes rouges) et pas assez d’aliments protecteurs (fruits, légumes, fibres), l’environnement sera favorable au développement des cellules cancéreuses. 

    3/Les antioxydants, essentiels à la prévention

    Pour prévenir le cancer, il est essentiel de s’assurer le concours d’aliments au pouvoir antioxydant. Ils permettent de bloquer les radicaux libres produits chaque jour par le travail de nos cellules et à l’origine du fameux stress oxydatif. Neutraliser ces radicaux libres éjectés par  la "respiration cellulaire", c’est limiter le risque que ces molécules n’entrent en collision avec des protéines, enzymes ou filament d’ADN, et induisent des mutations cancérigènes. C’est le cas si les radicaux libres endommagent un gène qui contrôle la multiplication cellulaire… Tabler sur des "piégeurs" de radicaux libres comme la grenade, l’ail, le brocoli, les noix, le curcuma ou le thé vert est donc indispensable à la prévention. 

    4/Associer certaines substances décuple leur force de frappe

    Certaines molécules anticancéreuses gagnent en efficacité quand elles sont associées entre elles. Ainsi, l’ail améliore la faculté du sélénium (présent dans le thon, les noix, le jaune d’œuf) à bloquer l’activité des radicaux libres et à pousser les cellules malignes à l’apoptose (elles se suicident !). Le poivre ou le piment prolongent la durée de vie du curcuma, vite détruit  une fois ingéré, et donc sa capacité à stopper la prolifération des cellules cancéreuses. Quant à la moutarde,  elle aide le brocoli à conserver ses vertus protectrices malgré la cuisson.

    5/Bon pour la femme ne veut pas dire bon pour l’homme...

    Environ 30% des cancers ont une origine hormonale. Soit parce que la croissance de la tumeur est stimulée par la testostérone (cancer de la prostate) ou les estrogènes (cancer du sein, de l’utérus), soit parce que les cellules de la tumeur présentent une quantité anormale de récepteurs auxdites hormones. Or celles-ci ne réagissent pas de la même façon à certains aliments. Si le jus de grenade a une action bénéfique unisexe, l’excès de laitages augmente le risque de cancer de la prostate chez l’homme, alors qu’il diminue celui du côlon chez la femme. Quant aux oméga-3 consommés en excès (poissons gras ou supplémentation), ils sont délétères sur le cancer de  la prostate alors que les oméga-6 auraient l’effet inverse.


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  • Le liniment oléo-calcaire, une formule vieille comme le monde pour hydrater la peau. Un lait de toilette multifonctions facile à faire soi-même ! Décryptage.

     http://www.femininbio.com/beaute-mode/actualites-nouveautes/que-faire-liniment-oleo-calcaire-83168 

    Liniment oléocalcaire  Le liniment oléo calcaire, c’est quoi au juste ?

    Le liniment oléo calcaire, ou bio liniment, est un mélange d’huiles végétales et d’eau de chaux (solution de calcium ou hydroxyde de calcium) en proportions égales. Par un processus de saponification, on obtient un liquide à la substance onctueuse, de couleur ivoire, semblable à un lait de toilette.

      Choisir un produit de qualité et sans danger

    Si l’on peut fabriquer son propre liniment, il est parfois plus rapide et confortable d’en acheter un déjà fait et conditionné. Privilégiez alors un produit fabriqué à partir d’huiles végétales biologiques, sans aucun additif ni conservateur, comme le liniment de la marque française Anaé commercialisé par Ecodis.

       Usages et précautions d’emploi

    Le liniment se conserve à l’abri de la chaleur et de la lumière pendant des mois. Il est conseillé de bien agiter le flacon avant emploi pour que les deux phases aqueuse et grasse se mélangent harmonieusement. Vous pouvez l’utiliser pour la toilette de bébé et votre propre hygiène, comme hydratant, et même pour détacher vos cuirs. Petite revue d’utilisations non exhaustive…

      Débarbouillez et nettoyez les changes de bébé

    Le liniment oléo calcaire est un grand classique pour débarbouiller et nettoyer les fesses de bébé. Il suffit de l’appliquer avec un coton, ou mieux, une lingette réutilisable, sans frotter, puis de retirer l’excédent. Agissant comme un savon surgras liquide, une fine couche d’huile reste à la surface de la peau et protège bébé d’éventuels érythèmes fessiers dus à l’acidité des urines.

      Hydratez les peaux sèches et réactives

    Idéal pour la peau de bébé, le liniment convient également à toutes les peaux sensibles, fragiles, sèches, réactives. Utilisez-le sous la douche comme lait de corps, ou en sortant de l’eau comme hydratant. En déposant un léger film lipidique sur la peau, il est très efficace pour calmer les rougeurs et irritations cutanées. On le recommande également en application locale sur des zones sujettes à de l’eczéma ou de la couperose. Pour les jeunes mamans, vous pouvez en tartiner vos mamelons pour prévenir ou calmer les crevasses et dessèchements lors de l’allaitement. Enfin, il est utile en traitement des coups de soleil, pour calmer les douleurs dues aux brûlures.

    Démaquillez-vous en 2 minutes

      D’une grande douceur, le liniment est très bien toléré même sur les paupières. Démaquillez-vous à l’aide d’un coton ou d’un linge, finalisez le nettoyage en rinçant avec une lingette imbibée d’eau florale douce pour les yeux (bleuet, camomille, hélichryse, rose…) qui rétablira le PH de votre peau. Vous pouvez aussi l’utiliser en tant que crème de visage hydratante le matin.

      Enlevez les tâches sur le cuir     Le liniment est efficace sur le cuir pour toutes les taches (autres que les taches de gras). Tamponnez l’endroit sali avec un vieux chiffon, rincez et laissez sécher. Vous pouvez également nettoyer et protéger lecuir de vos chaussures : l’huile pénètre sur toute la surface du cuir en le nettoyant et le nourrissant.

      Nettoyez votre canapé  Utilisez le liniment pour entretenir régulièrement votre canapé en cuir, par simple application avec un chiffon doux. Il laisse après son passage un film d’émulsion huileuse qui nourrit le cuir.

      Notre contributrice : Léa Durupt est l'auteure du blog Je bénis l'inventeur, contributrice au blog participatif Vivremieux ! et co-animatrice sur Radio Médecine Douce.

      Retrouvez Lea Durupt pour sa chronique sur Radio Medecine Douce


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  • Un peu d’histoire…

    Vous ne serez pas les premiers à soigner votre peau avec du miel. Le miel est récolté et utilisé par les Les bienfaits du mielhommes depuis la nuit des temps pour ses propriétés médicinales. Les Egyptiens l’utilisaient déjà comme un fluide d'embaumement et un pansement pour les blessures et les plaies. Sur ce dernier point, ils avaient sans doute raison.
    Les propriétés cicatrisantes du miel sont en effet aujourd’hui scientifiquement reconnues. En Angleterre et en Belgique, quelques centres hospitaliers l’utilisent pour le soin infirmier des plaies et des ulcères. Ses bienfaits contre la toux sont aussi appréciés, dans une moindre mesure.

    Miel cicatrisant ?

    Oui. On peut ici faire référence aux travaux du Pr Descottes, ancien chef de service en chirurgie au CHU de Limoges et créateur de l’AFA (association francophone d'apithérapie). Selon ses études, le miel possède trois grands effets – effet antiseptique, anti-inflammatoire et cicatrisant – qui contribuent à la cicatrisation d’une plaie, même importante. Ces effets agissent ensemble dans la plaie, ce qui mène à une cicatrisation rapide et efficace.
    Incroyable : ce professeur a démontré que le miel était deux fois plus cicatrisant que les pansements qui étaient habituellement utilisés, et que dans 90 % des cas, les plaies se refermaient « de façon spectaculaire ».

    Les bienfaits du miel   Miel assainissant

    Beaucoup de gens attribuent aussi au miel des propriétés antiseptiques, mais cela n’a été démontré qu’en laboratoire (in vitro) et non sur l’homme. À vrai dire, l’activité thérapeutique d’un miel dépend de chaque miel et de la plante dont il est issu.

    Petite astuce, plus un miel est foncé et pur, plus il semblerait puissant contre les bactéries. Plus il est aromatique (produit à partir de plantes contenant des huiles essentielles), plus il est actif. C’est par exemple le cas du désormais populaire miel de manuka, originaire de Nouvelle Zélande (le manuka est une plante aromatique de là-bas). Ce miel bénéficie d’études attestant de son pouvoir bactéricide sur le staphylocoque doré et sur helicobacter pylori entre autres.

    Mes astuces à base de miel

    Je tiens à vous donner quelques exemples d’applications thérapeutiques pour les bobos :

    • Petits bobos et coups : Un miel de myrte, de manuka ou de lavande, certifié bio si possible, peut réparer rapidement la peau après une petite blessure ou un coup. On l’applique en couche épaisse sur le bobo lavé au savon puis rincé. On couvre avec une gaze et/ou un pansement.
    • Mal de gorge : Dans 1 cuillerée à café de miel de bonne qualité, on peut ajouter 1 goutte d’huile essentielle de thym linalol, de tea-tree ou de ravintsara. On touille et on avale lentement ensuite pour apaiser la gorge irritée ou rouge. À faire dès 6 ans seulement et maximum 5 fois par jour.
    •  Coup de froid : Pour un grog maison, on mélange 1 cuillerée à café de miel à 2 gouttes d’huile essentielle de thym ou de myrte dans un mug. On y ajoute quelques gouttes de jus de citron. On verse l’eau frémissante sur le mélange et on touille. La boisson réconforte vite et bien en cas de refroidissement.

    Et comment l’utiliser en cosmétique ?

    En cosmétique, le miel est considéré comme un bon humectant, capable d’hydrater superficiellement la peau. Il est très doux et bien toléré par tous en masque ou comme ingrédient à ajouter à une formule réparatrice ou apaisante.

    Quelques astuces beauté au miel :

    • Masque au miel : Le plus simple consiste à mélanger 1 cuillerée à soupe de miel semi-liquide avec 1 cuillerée à café d’eau florale (eau de bleuet, eau de fleur d’oranger, hydrolat de lavande… etc.). On applique la préparation fluide au pinceau sur le visage propre, on laisse agir 15 minutes et on rince à l’eau.
    • Bain au miel et huiles essentielles : Le miel est un magnifique dispersant pour les huiles essentielles dans l’eau du bain. Pour rappel, ne jamais ajouter d’huiles essentielles pures dans l’eau d’un bain. L’idéal consiste à mélanger dans un bol 3 cuillerées à soupe de miel liquide avec 10 à 15 gouttes d’huiles essentielles relaxantes et bien tolérées (lavande vraie, lavandin, petit grain bigarade…). On jette la préparation dans l’eau chaude du bain pour émulsionner et obtenir un bain aromatique traitant.
    • Soins assouplissants au miel : Le miel est un merveilleux ingrédient dans les baumes à lèvres et les savons, car il rend la peau plus douce. Attention cependant, beaucoup de marques dites « au miel » le mélangent avec des substances synthétiques et des conservateurs douteux. On trouve heureusement de bons produits au miel auprès de petits producteurs locaux, comme ceux du réseau de la Slow Cosmétique .

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  •  Consommer avant tout les aliments et les herbes qui soignent (aussi sous forme d'huiles essentielles) parce qu'une huile essentielle guérit, et pas un médicament.

    Savez vous que certains aliments, herbes et épices vous offre de quoi vous protéger d'un grand nombre de maladies graves mais aussi de les guérir ?

    Ils peuvent être sous leur forme fraiche d'origine, sèche ou concentrées et même sous forme d'huiles essentielles...(je vous donne des recettes dans l'Equilibre de l'Immunité)

    En voici une dizaine auxquels il est bon de donner une place dans vos menus quotidiens.

    o Les canneberges :

    Fraiches en jus (avec de la pomme), en compote avec des tranches d'oranges, sèches dans les biscuits, à la place des raisins secs, ou mélangées à un assortiment de fruits secs à garder sur soi pour les coups de pompe, une envie de grignoter quelque chose.

    Les canneberges (cranberries) sont une mine de vitamines et phyto-nutriments, mais surtout, elles contiennent plus d'antioxydants phénoliques que les 19 fruits les plus consommés par le grand public.

    Leur richesse nutritionnelle leur permet d'être utiles dans le combat de la leucémie et de nombreux cancers tels que celui du poumon, du sein et du colon

    Si leur jus est connu pour traiter les infections urinaires, le même concept d'anti- addhésion s'adresse à d'autres bactéries responsables des ulcères à l'estomac (H. Pylori) et des inflammations des gencives, tout en réduisant la plaque dentaire.

    o Le yaourt

    Le yaourt fait partie des plus vieux aliments de l'histoire.

    Si son apparition a sans doute été accidentelle, aujourd'hui on reconnaît les bénéfices du yaourt dans la santé en général et celle du système digestifs en particulier.

    Qu'il soit à base de lait de vache, de brebis, de chèvre, de soja, ou de coco, il est considéré probiotic car il contient des bactéries (lactobacillus acidophilus, bificobacterium) qui produisent de l'acide lactique.

    La consommation de ces bactéries assainit notre système digestif, stimule notre immunité, aide à combattre la candidose chronique (et donc les infections fongiques classiques) et réduit le risque de développer certains cancers comme celui du colon.

    o Les noix

    Les noix contiennent le plus haut niveau d'oméga 3 comparé à tous les autres oléagineux. En fait, 30 grammes de noix nous apportent 200 % du montant d'oméga 3 recommandé par jour.

    Les noix sont une véritable mine de phytonutriments donc les ellagitanins, une forme de polyphenols ayant des propriétés antioxidantes et anticarcinogéniques.

    Ce qui signifie que les noix sont utiles pour :

    aider à combattre les cancers du sein, de la prostate et du poumon

    améliorent la résistance à l'insuline dans les cas de diabète 2

    malgré leur haute teneur en gras, elles aident à maigrir car elles réduisent les fringales en calmant la faim rapidement.

    Enfin, les noix contiennent l'antioxydant qu'est la mélatonine, qui aide à retrouver un bon sommeil. En ajoutant des noix à vos plats, vous augmentez vos chances de bien dormir...

    o Le chocolat

    Il ne s'agit pas ici du chocolat très pâle et très sucré que l'industrie alimentaire utilise pour inonder les rayons des supermachés.

    Il s'agit du chocolat qui contient au moins 70% de cacao et les nombreux phytonutriments, antioxydants, minéraux et vitamines qui en font un aliment de choix.

    C'est ce chocolat qui :

    • Aide à hydrater la peau et à éliminer les rougeurs

    • Aide à combattre la diarrhée (selon une étude menée au centre de

      recherche de l'hôpital pour enfants d'Oakland, Californie)

    • Aide à maintenir un bon ratio bon cholestérol/mauvais cholestérol et

      équilibrer la pression artérielle

    • Est plus efficace que la codéine pour arrêter la toux grâce à sa teneur en

      théobromine. Mais ce sirop contre la toux n'est pas encore fabriqué...

    • Aide à supprimer les gênes qui sont à l'origine de la croissance des

      cellules cancéreuses du colon.

    o Le fenouil

    Ce bulb aromatique est une source de fibre, de vitamine C, de folates et de potassium. Non seulement il est délicieux à consommer cru ou cuit, mais il est utilisé depuis des millénaires par les indiens et les chinois pour :

    • Stimuler la lactation

    • Soulager les crampes

    • Traiter les indigestions

    • Soulager les douleurs abdominales

    • Et assécher la production de mucus.

      L'huile essentielle de fenouil (foeneculum vulgare) est un outil très efficace et une façon simple de profiter des bienfaits du fenouil.

      Un massage à base d'huile essentielle de fenouil permet (entre autre) de :

    • Soulager les symptômes de colique chez un nouveau né,

    • Réduire le facteur de nécrose d'une tumeur

    • Soulager les spasmes du tract intestinal, les gaz et les crampes

      abdominales.

    o Le romarin

    Cette plante méditerranéenne, très utilisée pour parfumer les plats, contient un grand nombre de polyphénols antioxydants qui inhibent l'oxydation des cellules et la croissance bactérienne.

    Conseillé en tisanes pour aider la digestion et soulager les symptômes de rhumes, sous la forme d'huile essentielle, le romarin permet de :

    • Protéger le sang exposé à des rayons gamma

    • Réduit la propagation des cellules leucémiques

    • Elimine la bactérie E.coli et prévient la formation de multiples bactéries

      dans les aliments.

    • Normalise la pression artérielle,

    • Aide à se concentrer, à mémoriser, soulage de l'épuisement

    o L'origan

    Une cuillère à soupe d'origan fournit le même pouvoir antioxydant qu'une pomme...Sa teneur en vitamines et minéraux en font un aliment de choix, mais aussi un médicament à lui tout seul quand on l'utilise sous forme d'huile essentielle.

    L'acide phénolique qu'il contient aide à prévenir la formation de certains cancers

    Sa formule chimique en fait un grand antibactérien, antifongique et antiparasitique.

    Les tests ont montré son efficacité à endommager la bactérie E.coli en moins d'une minute, à terrasser un parasite comme le Giardia lamblia et à combattre la croissance du candia albicans.

    Vous pouvez donc compter sur l'origan pour vous protéger contre, et soigner, une grande partie des déséquilibres du système digestif.

    Ayez-en du frais, à hacher et à parsemer sur vos plats, dans vos sauces, sur vos légumes, mais aussi dans vos infusions...

    o La citrouille

    Ce sont surtout les graines de la citrouille qui sont à consommer : pour leurs oméga3 et leurs phytostérols bien utiles pour équilibrer la taille de la prostate et faire baisser le mauvais cholestérol.

    Les chinois l'emploient depuis toujours pour alléger les complications des maladies chroniques issues du diabète et pour soulager les nausées du mal des transports.

    Mais il faut aussi retenir que :

    Une étude japonaise menée sur des milliers de personnes atteintes de cancer du sein, du colon, des poumon et de l'estomac a montré que la consommation fréquente de citrouille est associée avec la régression de la maladie et les risques de contracter ces types de cancer.

    La consommation régulière de citrouille protège du cancer de la prostate

    Une autre étude japonaise a montré que la consommation régulière de citrouille aide à mieux contrôler la glycémie et l'hypertension.

    Enfin, tout aliment fournisseur d'oméga 3 est conseillé pour les asthmatiques.

    o La graine de lin

    Précieuse pour sa teneur en oméga 3, en fibres solubles et insolubles, elle régule à la fois le cholestérol, la glycémie et la digestion !

    Historiquement, le lin est utilisé pour soulager les douleurs abdominales, la toux, les furoncles, la abcès et la constipation. En, fait, elle participe à nettoyer le système digestif, ce qui participe à la détoxification de l'organisme. Et qui dit détoxification, dit harmonisation, équilibre.

    Retenez que :

    Les femmes qui ajoutent 50 g de graines de lin moulues chaque jour, quatre jours par semaine, à leurs repas, on fait baisser leur mauvais cholestérol (LDL) de 8%. Alors, imaginez ce qui arrive si elles prennent les 1000 mg d'huile de lin recommandés dans mes livres en supplémentation quotidienne...

    Les hommes qui ont des problèmes de tumeur à la prostate la verront ralentir sa croissance grâce aux lignans, une variété de fibre contenue dans l'huile de lin.

    Les femmes qui prennent du Tamoxifen pour traiter leur cancer du sein en augmenteront l'efficacité considérablement en prenant de l'huile de lin pendant leur traitement.

    L'huile de lin aide à prévenir le développement des tumeurs dans le colon.

    Enfin, l'huile de lin aide à ralentir le déclenchement du diabète 2 et à protéger les reins de ceux qui en sont atteints.

    o L'ail

    Si on ne peut pas attribuer à l'ail une grande valeur nutritionnelle, il faut lui reconnaître une énorme valeur de protection de notre corps grâce à sa forte teneur en composants tels que l'allicine, antibactérien, la saponine, anticholestérol et l'acide coumaric, un agent anti-cancer naturel.

    Son activité antifongique (anti-candida) et anti-microbienne a été démontrée par Pasteur dans son laboratoire il y a déjà un certain temps ! On retrouve le fameux acide caprylic dans tous les produits issus de la noix de coco.

    Depuis, deux études récentes ont montré que l'activité anti-bactérienne de l'ail permet de combattre efficacement le staphylocoque doré, qui résiste pourtant à la méthicilline. (Ce qui est aussi le cas de l'huile essentielle de romarin officinal, de l'huile essentiel d'origan, de l'huile essentielle de Niaouli, de l'huile essentielle de lavande aspic).

    De nombreuses études impliquant des centaines de patients ont démontré l'action fluidifiante de l'ail sur le sang, réduisant les risques de caillots d'environ 30%.

    Des chercheurs londoniens ont trouvé que l'ail aide à stimuler la prise de poids des bébés pendant la grossesse et de diminuer les risques de prééclampsie à la naissance.

    Enfin, près de 30 études on montré les effets anti-cancer de l'ail.

    On relie en particulier l'ail à la prévention des cancers de l'estomac et de la prostate.

    Alors, exit les médicaments? Vous avez tout à y gagner...pensez-y...

    Bien amicalement,

    Cécile pour clubequilibrenaturel


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    Buvez autant que vous le pouvez !

       Contre la mauvaise haleine (suite)Cela peut sembler idiot, mais parfois la mauvaise haleine est tout simplement due à un manque d’hydratation. Dans tous les cas, il est absolument essentiel de boire suffisamment d’eau, pour éviter le dessèchement de la cavité buccale, comme pour faciliter le transit.

       Si vous n’aimez pas l’eau - c’est rare mais ça arrive et j’ai même une amie qui en profite pour se ruiner la Contre la mauvaise haleine (suite)santé avec des sodas industriels ; j’ai dû trouver quelques stratagèmes pour la ramener à des breuvage plus sains (profitez-en donc) - mon astuce consiste à ajouter 3 cuillères à soupe d’hydrolat de menthe poivrée ou de cannelle [1] à une bouteille de 1 litre d’eau.

       C’est une façon originale et sans contre-indication, à ces doses, d’aromatiser de l’eau minérale. En plus d’un petit goût sympathique, l’action très douce mais ciblée de ces hydrolats rendra cette eau plus “digestive”. C’est ce que j’appelle joindre l’utile et l’agréable. Et si même l’eau aromatisée ne vous parait pas faite pour vous, alors optez pour du thé vert légèrement infusé ou du rooibos, le fameux “thé” rouge très à la mode en ce moment. L’avantage de ces derniers, c’est qu’on peut les boire aussi bien chauds que froids.

       Evidemment, boire de l’eau ne suffira peut-être pas à vous donner une haleine fraîche toute la journée et je vous conseille de combiner cette action avec les bons gestes qui suivent…

    Persil, girofle et cardamome, vos nouveaux amis

    Contre la mauvaise haleine (suite)   Avez-vous déjà mâché un brin de persil frais ? Si ce n’est pas le cas, je vous conseille d’essayer. Vous remarquerez qu’il a un goût végétal puissant, mais pas désagréable du tout. En fait, il rafraîchit les papilles presque aussi bien qu’une feuille de menthe. Pour ne rien vous cacher, le persil fait même mieux que la menthe. Il est capable de neutraliser les éléments soufrés dans la bouche, ceux-là mêmes qui sont source de mauvaise odeur. C’est très efficace !

       Placez donc dans un vase, à la maison, une petite botte de persil frais bio que vous avez lavé. Essayez-le après chaque repas ou avant une rencontre. Mâchez, avalez et buvez une gorgée d’eau. Vous verrez, c’est radical !

       Si vous souhaitez une solution plus mobile, vous pouvez emmener avec vous quelques graines de cardamome ou des clous de girofle. En Inde, on les mâche justement comme un chewing-gum.

       Eux aussi favorisent une bonne digestion, attention donc à ne pas en abuser. Limitez-vous à un clou de girofle à sucer ou 2 graines de cardamome à mâcher. Cette fois, on n’avale pas, bien évidemment.

       Les avantages sont nombreux : ce n’est pas cher, c’est naturel et surtout, cela assainit durablement votre cavité buccale.

          N'oubliez pas le bain de bouche au bicarbonate de soude (1 cuillerée a soupe dans un verre d'eau ). Profitez-en pour faire un gargarisme, c'est bon pour la gorge.


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  •   Double effet de la chlorophylle

    L'origine du pouvoir de la chlorophylle à combattre les odeurs corporelles est double.

    Contre la mauvaise haleineD'abord, elle supprime les odeurs dans la bouche et dans la gorge. Mais ensuite, et surtout, la chlorophylle est fortement alcaline... ce qui veut dire qu'elle a un effet bienfaisant sur les voies digestives en régulant la production de bactéries et en détoxifiant le corps.

    L'activité détoxifiante de la chlorophylle dans le flux du sang a un effet purifiant sur tout le corps qui rafraîchit l'haleine.

    Mais attention : beaucoup de personnes ont tendance à confondre menthe et chlorophylle.

    La menthe, ainsi que les bains de bouches à la menthe vendus dans le commerce, ne font rien pour combattre la mauvaise haleine. Ils se contentent de masquer l'odeur. Les causes internes du problème ne sont pas attaquées.

    De plus, selon des études menées ces dernières années à l'Université de Sao Paulo, au Brésil, l'utilisation quotidienne de bains de bouche a une incidence sur :

    • Le risque de cancer de la bouche ;

    • L'érosion de l'émail dentaire ;

    • L'augmentation de la sensibilité des dents.

    Mais l'aspect le plus gênant des bains de bouche est qu'ils peuvent aggraver vos problèmes d'haleine. Ceci parce qu'ils contiennent en général de l'alcool qui tue massivement les bactéries présentes dans votre bouche.

    Sur le coup, cela améliore l'haleine, mais l'effet de long terme est que l'espace libéré est rapidement colonisé par de mauvaises bactéries. Le recours aux bains de bouche ne fait qu'accroître le cercle vicieux.

    Contre la mauvaise haleineLa chlorophylle, elle, ne déclenche aucun effet domino de ce type, et elle a un effet positif sur la santé générale, puisqu'elle a aussi des vertus anti-cancérigènes, anti-oxydantes et anti-inflammatoires.

    Elle contient aussi beaucoup de nutriments essentiels : vitamine A, C, E et K, acide folique (B9), fer, calcium et magnésium.

    Elle a un puissant effet chélateur, c'est-à-dire qu'elle se lie aux métaux lourds, comme le mercure, et les évacue de votre corps.

    Sans surprise, vous trouvez beaucoup de chlorophylle dans les légumes verts et les algues. Le maté (tisane d'Amérique du Sud) est une des sources connues les plus riches en chlorophylle.

    Et pour terminer...

    Contre la mauvaise haleine   Mâcher des graines d'aneth est une autre excellente façon d'atténuer la mauvaise haleine. C'est d'ailleurs une ancienne tradition en Inde que de manger des graines d'anis, dont le goût est proche de l'aneth, à la fin du repas. Vous pouvez enfin choisir de prendre des compléments alimentaires à base de chlorophylle : la dose standard est de 1 cuillère à café de poudre ou d'un comprimé de 100 mg par jour, après un repas.

        Si vous choisissez de prendre un complément de chlorophylle sous forme liquide, comme la luzerne, il est possible de prendre jusqu'à 1 cuillère à soupe ou 500 à 1000 mg par jour. Le liquide doit être dilué dans du jus ou de l'eau.

    Mais ma préférence personnelle est au remède de votre maman : le persil. Car si vous mangez des feuilles de persil avec votre nourriture, elles vont accompagner vos aliments tout au long de votre digestion, et ainsi produire leur effet rafraîchissant là où il faut, quand il le faut.


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  • Vive le gras!?  Le gras a mauvaise réputation. A tort ! Il est en réalité l’un de nos plus grands alliés. Encore faut-il savoir le choisir…
     
     
    http://www.cles.com/enquetes/article/reconcilions-nous-avec-le-gras?
    par Elyane Lèbre        Photo : Maren Caruso

    On imagine que mettre du beurre dans ses épinards équivaut à risquer un triple pontage ou un abonnement au surpoids. Que nenni ! Le sujet est glissant, l’image du gras sérieusement dévalorisée.

    Et pourtant… « Le cerveau est constitué essentiellement de graisse. Les plus nobles pensées humaines naissent dans le gras », indique Amélie Nothomb dans Biographie de la faim (Le Livre de poche, 2006). Supprimer les lipides de notre alimentation conduit à dévorer des aliments secs comme des parchemins, à des carences et ravages internes. L’idée est donc d’absorber la bonne quantité de gras amis qui aideront l’organisme à bien marcher, et même à déloger quelques rondeurs teigneuses. Car, si le cerveau est lipidineux, toutes nos cellules sont aussi entourées de gras, et c’est la souplesse de leur membrane qui optimise leur fonctionnement. 

    Les lipides apportent neuf calories par gramme, contre quatre pour les protéines. De quoi faire frémir. Mais ils apportent également des nutriments piliers pour le corps : les vitamines A, D, E et K ont besoin, pour être absorbées, d’en être accompagnées. Ainsi, pas de lipides, pas de vitamines ! Voici pourquoi le fat free laisse sur sa faim et n’exalte pas les nutriments végétaux. Aussi, ne boycottez pas le gras, mais apprenez à faire le tri parmi les différentes sources.

    Les bad boys dont il faut se méfier, ce sont les gras « trans ». Altérés chimiquement, ces acides gras artificiels ont été hydrogénés. Peu chers, ils prolongent la durée de conservation des biscuits, viennoiseries, chips… Ce gras avalé dans la junk food fait naître et persister ce désir obsédant de moelleux et pousse à trop manger. Difficile de savoir où il se niche, les étiquettes restant très pudiques sur le sujet. N’approchez donc pas les aliments discrètement labellisés « partiellement hydrogénés ».

    Le gras saturé qui reste solide à température ambiante et que l’on trouve dans le beurre, la crème, le fromage, la viande rouge, les oeufs, l’huile de palme, affecte la fonction rénale et risque de provoquer des inflammations et des gonflements. Mais une petite quantité est nécessaire pour notre cholestérol.

    Les véritables amis, eux, se nichent dans la bande des gras mono-insaturés. De nombreuses études démontrent que ceux-ci, issus des oléagineux et des avocats, se digèrent plus lentement et tiennent mieux au corps.

    Vous trouverez d’autres bons amis parmi les polyinsaturés : les oméga 3 se dégustent dans les noix, le pourpier, la mâche, les algues, les poissons gras, les huiles de colza, de lin, de chanvre, de cameline et de noix. Attention, ils sont sensibles à la chaleur. Les oméga 6, eux, se nichent dans l’huile de tournesol, de pépins de raisin, de viandes élevées au maïs et au tournesol. Utiles en petites quantités, ils sont hélas trop présents dans l’alimentation. Et n’oublions pas les oméga 9, qui abondent dans l’huile d’olive, les amandes et le foie gras.

    Retrouvez l'article dans son intégralité dans le hors-série Good Food.


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  • Recette : gel douche raffiné rose-vanille 

      Gel douche maison http://www.terrevivante.org/126-redecouvrir-le-savon.

    Ingrédients :

    • 250 ml de savon de Marseille liquide (environ une tasse à thé)
    • 2 cuillers à soupe d'eau de rose
    • 1 cuiller à soupe de glycérine (de préférence glycérine végétale)
    • 10 gouttes d'extrait de vanille bio,
    • 5 gouttes d'huile essentielle au choix : géranium rosat, bois de rose ou palmarosa.

    Dans un grand bol, mélangez l'essence de vanille et l'huile essentielle choisie avec la glycérine puis ajoutez la base lavante en mélangeant bien. Incorporez ensuite l'eau de rose. Versez dans un flacon, de préférence muni d'une pompe.


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  • De beaux desserts colorés sans colorants chimiques ? C'est possible grâce aux fruits et légumes. (femininbio.com)

    Par  Linda Louis 

    Linda Louis est auteur culinaire, elle a publié plusieurs livres aux Editions La Plage. Elle anime avec succès le blog Cuisine-campagne.com.
       Desserts colorés      Comment colorer naturellement ses gâteaux, ses crèmes et ses meringues ?
     
       Voici une liste de colorants maison à utiliser sans contre-indications : 
    Bleu : jus de chou rouge, pétales de mauve mixés avec du sucre.
    Violet/parme : myrtille, pétales de coquelicot mixés avec du sucre (sans ajout de jus de citron, sinon ça vire au rouge/rose).
    Rose : betterave, framboise, jus de chou rouge avec jus de citron.
    Rouge/bordeaux : pétales de coquelicot avec jus de citron.
    Orange : carotte, tomate (concentré).
    Jaune : jaune d’oeuf, curcuma.
    Vert : thé matcha, épinards, graines de courges, pistaches (mixées en poudre ou en purée oléagineuse).
    Marron : poudre de cacao, de chicorée, de caroube, chocolat, caramel.
    Gris-noir : purée de sésame noir, charbon végétal.
     
                     Sucres colorés à partir de jus de fruits 
    C’est la méthode la plus facile mais le séchage prend du temps et la coloration est peu intense.
    1. Mélangez 100 g de sucre blond de canne avec 10 ml de jus de fruits ou de légumes. 
    2. Étalez le sucre sur une plaque recouverte de papier sulfurisé et laissez sécher au déshydrateur (ou au four) à 50 °C pendant 4 ou 5 heures. Égrainez le sucre de temps en temps pour accélérer le séchage.
     
                     Sucres colorés à partir de jus concentré 
    Desserts colorésIl n’y a qu’une étape en plus par rapport à la précédente, le séchage prend moins de temps et la coloration est plus intense. 
    1. Faites réduire de moitié dans une casserole et à feu doux 50 ml de jus de fruits. Le jus doit être à la fin légèrement sirupeux (c’est variable selon la quantité de sucre présente dans le fruit). 
    2. Ajoutez 100 g de sucre blond de canne et mélangez.
    3. Étalez sur une plaque recouverte de papier sulfurisé et laissez sécher au déshydrateur (ou au four) à 50 °C pendant 1 heure. Égrainez le sucre de temps en temps pour accélérer le séchage.
    Ces sucres sont parfaits dans les crèmes fouettées, les mousses ou les blancs en neige pour réaliser des meringues colorées. Ils peuvent être saupoudrés sur des gâteaux.
     
    Ce texte est un extrait du livre Gâteaux chics et nature de Linda Louis, paru aux éditions
    La Plage
     

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  •   Avant de vous donner une recette saine et efficace pour vous laver les dents en mode slow, voici trois ingrédients « maison » très souvent cités pour leurs vertus nettoyantes ou assainissantes :

    • Le bicarbonate de soude est une substance au pH alcalin qui lutte contre l’acidité dans la bouche. Comparable à de la craie mais comestible, il s’agit d’un abrasif doux et naturel. De ce fait, il est souvent ajouté à des recettes de dentifrice maison car il polit et nettoie l’émail des dents. Mais attention, trop dosé ou utilisé trop souvent, il peut les fragiliser.
    • Le sel de mer est réputé efficace pour reminéraliser les dents et combattre les bactéries. Il contribuerait également à blanchir les dents et à rafraîchir l’haleine. Cependant, il n’est vraiment pas agréable à utiliser pour se laver les dents et il n’est pas raisonnable de l’utiliser pur sur votre brosse avec un peu d’eau.
    • L’huile de coco est une huile étonnante : sa composition en acides gras particuliers la rend légèrement antimicrobienne et efficace contre les bactéries, mais aussi selon certains contre les caries. Certains fans de la Slow cosmétique se préparent un dentifrice doux en mêlant un verre de cette huile fondue au bain-marie à une cuillère à soupe de bicarbonate de soude, pour ses propriétés abrasives. On verse le mélange pas trop chaud dans un pot hermétique bien désinfecté et on peut même ajouter 4 gouttes d’huile essentielle de menthe poivrée ou de laurier pour le goût. Le baume solide obtenu lorsque l’huile refroidit s’utilise comme un dentifrice mais ne mousse pas.

    Ces recettes de grand-mère ne conviennent vraiment pas à tous. De plus, on ne peut raisonnablement pas les utiliser chaque jour, matin et soir.

    Laissez-moi vous résumer les 3 options possibles pour éviter les substances dont on ne veut pas dans un dentifrice (le BHT, le triclosan, les PEG… des substances soupçonnées d’être des perturbateurs endocriniens !) :

    • On peut opter pour un dentifrice certifié bio (qu’on reconnait grâce au label Cosmebio, Ecocert, BDIH). Ces labels interdisent au fabriquant l’utilisation de substances synthétiques et polémiques.
    • Plus slow encore, on peut opter pour un dentifrice solide [1]. Il est généralement fabriqué à base de carbonate de calcium, d’argile, de glycérine végétale et d’huiles essentielles… Le jeu consiste alors à frotter sa brosse à dent sur un « bloc » de dentifrice, comme si c’était un savon.
    • On peut fabriquer son propre dentifrice, mais dans les règles de l’art pour éviter les accidents ! Il faut une recette douce, utilisable tous les jours sans risque pour l’émail.

    La recette la plus facile est celle d’un dentifrice en poudre qui se transforme en lait au contact de la salive.

    Voici une formule facile à réaliser, riche en minéraux et qui laisse une agréable sensation d’haleine fraîche…

    Pour un petit pot de poudre dentifrice, type pilulier de pharmacie (plus de 30 grammes) :

    • Dans un récipient en inox ou en céramique, mélangez à parts égales 1 cuillère à soupe d’argile blanche surfine (kaolinite) avec 1 cuillère à soupe de carbonate de calcium (dispo en pharmacie).
    • Ajoutez une grosse pincée de bicarbonate de soude alimentaire.
    • Mélangez finement les poudres à l’aide d’un mini-fouet.
    • Ajoutez aux poudres 10 gouttes d’huile essentielle au choix selon votre cas.
      • Les fans d’homéopathie, les femmes enceintes et les enfants apprécieront 5 gouttes d’huile essentielle de citron (essence du zeste) et 5 gouttes d’huile essentielle de tea-tree. 
      • Les autres aimeront la fraîcheur de 10 gouttes d’huile essentielle bio de menthe poivrée (ne convient pas aux enfants ni aux femmes enceintes).
    • À l’aide d’un petit pilon, homogénéisez bien le tout. Il ne doit plus y avoir de grumeaux.
    • Mettez en pot préalablement bien désinfecté.

    Pour l’utilisation, il suffit de « tremper » la brosse à dents (sèche !) dans le pot et de tapoter l’excédent. Une mince couche est amplement suffisante.

    Brossez-vous ensuite les dents comme à l’accoutumée avec de l’eau (vous pouvez mouiller la brosse après l’avoir retirée du pot).

    Conservation : jusqu’à 6 mois à l’abri de la lumière, de la chaleur et de l’humidité.

    Cette recette simple est inspirée du livre « Slow Cosmétique : Le Guide Visuel », qui contient d’autres recettes de dentifrices maison, et notamment sous forme de pâte comme ceux du commerce. Si vous êtes fan de recettes un peu plus complexes, je vous le recommande.


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  • « Le lait maternel, source naturelle de molécules aux propriétés anti-inflammatoires »

    Propriétés du lait maternelCommentaire. Le lait maternel contient des éléments anti-inflammatoires.

    Nous allons peut-être enfin accepter que la nature est bien faite.

    L’ARTICLE :

    Le Parisien remarque que « de nombreuses études ont déjà montré que la composition du lait maternel, riche en anticorps et nutriments, était bénéfique au développement et l’immunité des nourrissons », et indique que « des chercheurs du Brigham And Women’s Hospital de Boston (Etats-Unis) viennent de mettre en lumière les propriétés anti-inflammatoires de bio-molécules trouvées dans le lait maternel ».

    Le journal explique qu’« en procédant par une technique détaillée de profilage, l’équipe a pu identifier des molécules dénommées SPMs (Specialized Pro-resolving mediators molecules) dans le lait maternel. Elle a découvert que chacune de ces molécules était capable de faire régresser les réactions inflammatoires et de stimuler le système immunitaire ».

    Le Parisien souligne que « si certaines de ces molécules avaient déjà été identifiées auparavant dans le lait maternel, c’est la première fois que les chercheurs découvrent une telle variété en si grandes quantités. Et leurs propriétés sont loin d’être anecdotiques : certaines permettent de lutter contre les infections ou la douleur, d’autres ont des effets anti-inflammatoires ou contribuent à la cicatrisation des plaies ».

    Le quotidien indique que « l’équipe a ensuite testé les échantillons de lait humain provenant de femmes souffrant de mastite, une douloureuse infection inflammatoire du tissu mammaire. Ils ont découvert que le niveau de molécules SPMs était à un bien plus faible niveau que dans le lait maternel ordinaire et que ses propriétés anti-inflammatoires ne parvenaient pas à réduire l’infection au niveau précédemment constaté ».

    « En étudiant des échantillons de lait de vache et de lait maternisé en préparation, les chercheurs n’ont pas détecté la présence de ces molécules », ajoute Le Parisien.

    Le journal retient que « si de plus amples travaux sont nécessaires pour parvenir à mieux comprendre les mécanismes et l’action de ces molécules, les conclusions de cette étude, publiées dans Mucosal Immunology, révèlent le rôle bénéfique du lait maternel grâce à la présence de ces molécules ».

    Charles Serhan, co-auteur de ce travail, déclare ainsi : « Nos résultats suggèrent que les SPMs jouent un rôle de modulation de l’inflammation et de réduction de l’infection tout en stimulant le système immunitaire lors de son développement et renforce donc l’importance du lait maternel pour les nourrissons. […] Il est important pour les mères de sérieusement envisager l’allaitement si cela est possible ».

    Date de publication : 19-10-2015

    http://www.mediscoop.net/index.php?pageID=1e1c84089343e78d616a697fe8f7b40d&id_newsletter=7764&liste=0&site_origine=revue_mediscoop&nuid=medi_2_31928&midn=7764&from=newsletter 

    Article paru dans la Lettre Médecine du Sens n° 88


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