• Très simple à faire et composé uniquement d’ingrédients faciles à trouver, ce « tonique » agit à tous les niveaux de l’organisme. Il soulage de la constipation, réduit l’inflammation, soutient les reins, est bon pour le cœur, prévient et combat les infections urinaires, protège des attaque bactériennes, fongiques et virales, et protège contre le rhume.

    La clé de son efficacité est toutefois de n’utiliser que des ingrédients de première qualité :

    • véritable cannelle de ceylan (qui est jaune, et composée de plusieurs minces écorces enroulées ensemble, qui s’effritent à la main) ; elle doit de plus être biologique, de façon à ne contenir aucune trace de métaux lourds ;
    • miel cru, biologique de préférence. Miel « bio » signifie simplement que les abeilles n’ont pas pollinisé des fleurs et plantes ayant été traitées par des pesticides, des herbicides ni d’autres produits nocifs. « Cru » veut dire que le miel n’a pas été pasteurisé, ce qui préserve les enzymes actifs ;
    • et bien sûr le véritable vinaigre de cidre doit être non-pasteurisé et biologique. Il contient les bactéries qui ensemencent la flore intestinale et stimulent le système immunitaire. Les pommes biologiques ne contiennent pas de pesticides, de métaux lourds ni de toxines.

    La préparation est simplissime : mélanger vigoureusement 500 ml de vinaigre et 250 g de miel, puis ajoutez deux cuillères à café de cannelle finement moulue.

    Placez dans une bouteille hermétique que vous conserverez au réfrigérateur.

    Chaque matin et chaque soir, prendre deux cuillères à soupe de ce sirop fortifiant.


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  • Bien préparer des aliments chargés en lectines

    Malheureusement, la liste des aliments chargés en lectines ne s’arrête pas là.

    On en trouve notamment dans les céréales, le soja, les légumineuses, les graines crues, les produits laitiers, la famille des solanacées (tomates, pommes de terre, aubergines, poivrons).

    Mais heureusement, les modes de préparation et de cuisson de ces aliments peuvent faire baisser substantiellement le niveau de lectine. Dans ce cas, il devient acceptable pour nos systèmes digestifs


    Pour de nombreux aliments, comme les graines, les lentilles, les haricots, il suffit de les laisser tremper un certain temps avant de les consommer (ou de les cuisiner) pour qu’ils soient assimilables.


    Le temps de trempage de ces aliments varie. Voici une liste indicative (et non exhaustive) pour quelques aliments dont vous auriez tort de vous passer !

    Ceux qui méritent d’être trempés une nuit ou plus
    12 à 48 heures : Pois chiches
    10 à 12 heures : Alfala, Maïs, haricots blancs ou rouges
    8 à 10 heures : Avoine, lentilles, amandes, noisettes, riz, semences de brocoli, sésame, seigle

    Ceux qui méritent d’être trempés quelques heures (3 à 6 heures) :

    Amaranthe, épeautre, fénugrec, graines, de chia, de chou, de citrouilles, de lin, de moutarde, millet, noix, orge, quinoa, tournesol.


    Vous me direz que quand vous prenez certains de ces aliments, comme des noix ou des amandes, vous ne ressentez pas nécessairement de trouble digestifs…

    C’est une question de quantité et de personne.

    Mais si vous avez des difficultés avec ces aliments, essayez le trempage. Vous pourrez ainsi profiter de leurs vertus sans craindre leurs inconvénients (sauf pour le blé et le maïs).
    Dans certain cas, comme les haricots blancs ou rouges, on peut rajouter du bicarbonate de soude dans le récipient dans lequel ils trempent. Ensuite, il convient de les rincer, de changer l’eau pour réduire au maximum le niveau de lectines, avant de les mettre à cuire. Par ailleurs, dans ce cas, il peut être préférable de prévoir une cuisson à haute température pour finir le travail !

    Pour d’autres aliments il faudra privilégier d’autres méthodes. Pour les graines, la germination sera très utile, pour les tomates ou les aubergines on pourra jouer sur la cuisson (cela dit, les lectines présentes dans ces deux légumes sont très différentes de celles des céréales (8) et posent moins de problèmes digestifs).

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  •   Remède mémoire et concentration : 10 aliments pour booster votre cerveau + des conseils pratiques

    https://www.therapeutes.com/ma-sante/remede-memoire-et-concentration

                                                                                 Crédit photo: maxpixel.freegreatpicture.com

    avocat

    Ici, nous vous proposons 10 aliments avec des qualités particulières pour votre santé cérébrale : en effet, rien de tel que des aliments pleins d’antioxydants et de qualités anti-inflammatoires pour aider notre cerveau à fonctionner comme il faut, et pour le protéger contre vieillissement. En plus, nous vous donnons quelques habitudes à adopter, pour réellement assurer la santé de votre matière grise!

    Pourquoi nos choix alimentaires sont-ils importants pour notre cerveau ?

    Cela peut paraitre évident mais c’est la réalité : une alimentation équilibrée est essentielle à notre concentration et à la santé de notre cerveau de manière générale. Un manque de nutriments peut affecter les capacités à se concentrer, tout comme les quantités ingérées. En effet, trop manger peut fatiguer l’organisme et donner sommeil, tout comme ne pas manger suffisamment peut être distrayant à cause de la sensation de faim constante. De même, manger un petit déjeuner équilibré est essentiel : en effet, certaines études ont prouvé que manger le matin peut améliorer la mémoire et l’attention à court terme. Il est conseillé d’intégrer des fruits et des céréales complètes pour des résultats optimaux. Une hydratation régulière est aussi un aspect central pour rester en forme, autant physiquement que mentalement. De plus, consommer des aliments faibles en acides gras saturés et avec un index glycémique bas pourrait par exemple faire baisser les niveaux de beta amyloïdes dans le corps, une protéine qui mène à la maladie d’Alzheimer.

    Ici, nous vous proposons 10 aliments avec des qualités particulières pour votre santé cérébrale, grâce à leurs nutriments remplis de bienfaits : en effet, rien de tel que des aliments pleins d’antioxydants et de qualités anti-inflammatoires pour aider notre cerveau à fonctionner comme il faut, et pour le protéger contre vieillissement. 

    Remède mémoire et concentration : 10 aliments à intégrer dans votre quotidien

    1-    Avocat

    L’avocat a souvent une mauvaise réputation du fait qu’il quotient beaucoup de lipides par rapport aux autres fruits : cependant il s’agit en leur majorité d’acide gras insaturés, qui ne sont pas du tout nocifs à notre santé : ils aident à contrôler les niveaux de sucre dans le sang et au maintien d’une belle peau.  

    Il contient de la vitamine K et de l’acide folique, et aide ainsi à prévenir les caillots de sang dans le cerveau et à améliorer les fonctions cognitives, particulièrement la mémoire et la concentration. Il est aussi riche en vitamines C et B, et a le taux le plus élevé de protéines et le plus bas de sucres parmi tous les fruits.

    2-    Betterave

    Les betteraves sont un des légumes les plus bénéfiques à notre santé : elles réduisent les inflammations, protègent contre le cancer et aident à nous débarrasser de toxines. Les nitrates dans les betteraves aident à booster la circulation sanguine dans le cerveau, ce qui aide à améliorer la performance mentale. De plus, au moment de l’exercice physique elles aident à augmenter les niveaux d’énergie et à améliorer la performance.

    3-    Myrtilles

    Les myrtilles sont un des aliments contenant le plus d’antioxydants, avec les vitamines C et K, ainsi que des fibres. Grâce à leur teneur en acide gallique, les myrtilles sont particulièrement bonnes pour protéger le cerveau contre la dégénérescence et le stress.

    4-    Brocoli

    Le brocoli est un des meilleurs aliments pour la santé cérébrale : il contient beaucoup de vitamine K et de choline, qui aident à conserver la mémoire. Il est aussi riche en vitamine C : dans seulement 72 grammes, il y a 150% des apports journaliers recommandés pour cette vitamine.  

    5-    Huile de noix de coco

    L’huile de noix de coco est pleine de bienfaits, et en ce qui concerne le cerveau, elle sert d’anti-inflammatoire naturel et combat la perte de mémoire liée au vieillissement .

    6-    Chocolat noir

    Le chocolat noir est rempli de flavonols, qui ont des qualités anti-oxydantes et anti-inflammatoires. Ils peuvent aussi aider à améliorer la tension artérielle et la circulation sanguine au niveau du cerveau et du cœur. Cependant, pour réellement profiter des bienfaits du chocolat, il faut chercher à qu’il soit le moins transformé possible : au moins 70% de cacao.  

    7-    Huile d’olive extra vierge

    Grâce aux polyphénols, des antioxydants présents dans l’huile d’olive extra vierge, elle peut être très favorable à l’apprentissage et la mémoire, mais aussi inverser des changements liés au vieillissement et à des maladies  et semblerait pouvoir lutter contre les protéines toxiques dans le cerveau provoquant Alzheimer . Elle est avant tout à consommer sans cuisson, dans des salades par exemple, afin d’en conserver toutes les qualités.

    8-    Les légumes-feuilles

    Les légumes tels que les épinards, la laitue ou le kale peuvent aider à diminuer les risaues de démence selon une étude : en effet, les participants consommant entre une et deux portions de légumes-feuilles par jour souffraient mois de dégénérescence mentale que ceux qui ne mangeaient pas de légumes, même en prenant en compte des paramètres tels que l’âge et l’historique familial de démence . De plus, ces légumes contiennet de grandes quantités de vitamines A et K, qui aident à combattre les inflammations et à maintenir la santé des os.

    9-    Romarin

    L’acide carnosique, un des principaux ingrédients du romarin, aide à protéger le cerveau contre la dégénérescence neuronale : en effet, il protège le cerveau contre les radicaux libre, qui peuvent causer non seulement le vieillissement du cerveau, mais aussi la dégénérescence neuronale, mais aussi Alzheimer et des AVC . Il protège aussi les yeux, grâce à ses antioxydants et ses qualités anti-inflammatoires .

    10- Noix

    Manger des noix de temps à autre peut améliorer les capacités cognitives  : grâce à des hauts niveaux d’antioxydants, de vitamines et de minéraux, elles peuvent améliorer l’attention. La vitamine E qu’elles contiennent peut aussi servir de prévention contre Alzheimer. 

    D’autres conseils pratiques pour améliorer votre santé cérébrale

    -       Sport : il a été prouvé que l’activité physique peut être bénéfique pour le cerveau à tous les âges. Elle semblerait de plus améliorer la concentration et la performance scolaire chez les enfants souffrant du trouble du déficit de l’attention avec hyperactivité (TDAH), et protéger le cerveau contre la perte de mémoire, la maladie d’Alzheimer et la démence.

    -       Musique : l’apprentissage du chant ou d’un instrument musical aide les enfants à travailler leur mémoire et booste leur QI. Chez les adultes, cela aide également à travailler la mémoire ainsi que la capacité à analyser des informations.

    -       Sommeil : trop de sommeil, ou pas assez, fait vieillir le cerveau et les deux ont été lié à des capacités limitées chez les adultes. Chez les adultes, les problèmes de qualité du sommeil affectent les performances scolaires et la concentration.

    -       Nature : il semblerait que passer du temps à l’extérieur, dans des espaces verts, aide les enfants souffrant du TDAH à mieux se concentrer, et permet aux adultes d’augmenter leurs périodes d’attention.

    -       Méditation : elle peut diminuer les baisses de fonctions cérébrales liées au vieillissement. Elle peut aider à booster certaines capacités, telles que la concentration.


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  • Crème réparatrice pour les mains (pot de 100 ml) :
    - 40 g beurre de karité brut
    - 25 ml huile amande douce
    - 10 ml huile de ricin
    - 10 gouttes HE lavande vraie (Lavandula angustifolia)
    - 15 gouttes HE d’orange douce (Citrus sinensis)
    - 10 gouttes HE bois de rose (Aniba rosaeodora)

    Dans un bol, mélanger les huiles végétales et le beurre de karité en écrasant ce dernier sur les parois avec une spatule. Continuer au fouet pour obtenir une crème lisse. Ajouter les huiles essentielles et mélanger à nouveau. Transférer dans un pot.

    Bonne séance de jardinage !


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  • L’arnica est, selon le Dr Jean-François Ferrieu, homéopathe, la plante qu’il faut :

    « systématiquement utiliser après un traumatisme, quil soit physique (chute, coup, opération, accouchement, etc.) ou psychique (coup dur dans la vie, etc.). Il traite toutes les douleurs musculaires dès quil y a la sensation caractéristique de contusion, de courbature ou de meurtrissure généralisée [1]. ».

    Voilà pour l’usage de l’arnica en homéopathie, c’est-à-dire en dose infinitésimale.

    Mais l’arnica s’emploie aussi bien en phytothérapie classique, médecine par les plantes – et c’est l’option que j’ai choisie.  

    La plante qu’on est sûr d’utiliser

    Parmi tous les tubes, comprimés et sirops qui prennent la poussière dans les armoires à pharmacie familiales, larnica a cette intéressante particularité que vous êtes sûr de vous en servir régulièrement.

    Les jeunes en ont besoin quand ils reçoivent des mauvais coups en sport ou autre part ; les personnes âgées pour leurs rhumatismes et pour accélérer la convalescence en cas de chute, fracture, ecchymoses.

    Ces effets sont reconnus par la Commission E allemande (la commission créée en 1978 par le gouvernement allemand pour évaluer l’efficacité des remèdes traditionnels) et par l’ESCOP (organisme visant à harmoniser le statut réglementaire des médicaments à base de plantes au niveau européen).

    Efficace contre toutes les douleurs, dont l’arthrite et l’arthrose

    Toutes les douleurs – contusions, entorses, dislocations –, musculaires ou articulaires, sont soulagées par l’arnica.

    Appliquer un gel à l’arnica deux fois par jour pendant trois semaines permet de diminuer significativement la douleur des articulations et la rigidité musculaire en cas d’arthrite des mains et des genoux. C’est aussi efficace que l’ibuprofène, mais sans les effets indésirables [2].

    Le gel d’arnica s’est également révélé efficace pour soulager les douleurs et améliorer la mobilité des genoux [3] et des mains [4] en cas d’arthrose, là encore autant que l’ibuprofène.

    L’arnica soigne aussi les douleurs musculaires, les ecchymoses (bleus) et l’insuffisance veineuse. Ces effets bénéfiques sur la circulation expliquent certainement pourquoi elle accélère les guérisons.

    Globalement, toutes les douleurs et problèmes impliquant les articulations, les muscles, les veines bénéficieront de l’arnica. C’est le cas du syndrome du canal carpien, ces engourdissements dans les doigts et le poignet, qui touchent les personnes qui font des mouvements répétés du poignet pendant des périodes prolongées, les rétinopathies diabétiques, ces problèmes de vision liés à une mauvaise circulation sanguine dans la rétine chez les diabétiques, et toutes les douleurs qui suivent une opération chirurgicale, quand les tissus ont été traumatisés.

      https://www-1.netcourrier.com/netc/mail/msg.php?mailbox Sources :

    [1] Arnica Montana

    [2] Knuesel O., Weber M. & Suter A. « Arnica montana gel in osteoarthritis of the knee : an open, multicenter clinical trial ». Adv.Ther., 2002 ; 19 : 209-218.

    Widrig R., Suter A., Saller R. et al. « Choosing between NSAID and arnica for topical treatment of hand osteoarthritis in a randomised, double-blind study ». J. Rheumatol. Int., 2007 ; 27 : 585-591

     [3] Knuesel O., Weber M. et al. « Arnica montana gel in osteoarthritis of the knee : an open, multicenter clinical trial ». Adv. Ther., 2002 Sept.-Oct. ; 19 (5) : 209-218.

     [4] Widrig R., Suter A. et al. « Choosing between NSAID and arnica for topical treatment of hand osteoarthritis in a randomised, double-blind study ». J. Rheumatol. Int., 2007 Apr. ; 27 (6) : 585-591. Étude mentionnée dans : European Scientific Cooperative on Phytotherapy (Ed.). Arnicae flos, ESCOP Monographs on the Medicinal Uses of Plants Drugs. Centre for Complementary Health Studies, Université d’Exeter, Grande-Bretagne, 1997.


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  • Le petit-déjeuner de champion d’Anthony Berthou

      Publié par le Dr RUEFF dans sa lettre.

    Si j’avais une seule proposition à vous faire cependant, ce serait : évitez, dans la mesure du possible, toutes les préparations industrielles car elles contiennent obligatoirement, aux fins de meilleure conservation et d’exacerbation du goût, diverses substances dont nous ne maîtrisons ni la qualité, ni la quantité. Soyons conscients que les industriels sont contraints de se livrer une course au goût et donc saler, parfumer, sucrer, aromatiser…toujours plus et mieux que leur concurrent.

    J’essaye ici de traquer « l’ennemi prioritaire » et cet ennemi c’est justement le sucre et plus particulièrement le sucre à l’heure matinale.

    J’ai été interpellé par un bon message [1] de L’Institut pour la Protection de la Santé Naturelle (IPSN) [2] de début décembre 2016. Je vous en transmets quelques extraits car je suis en grande partie d’accord avec ce qui est dit.

    « Je vous livre ici la recette du petit-déjeuner de champion préconisée par le nutritionniste Anthony Berthou :

    • 1 à 2 oeufs à la coque (à remplacer par 15 à 20 g de protéines de chanvre en poudre pour les végétaliens ou un mélange riz/pois). 
    • 30 g d’oléagineux (noix, noix de cajou, amandes, noisettes) et 1 à 2 noix du Brésil. Non grillés c’est mieux, et avec la peau, sauf pour les personnes qui ont du mal à la digérer. 
    • 1 fruit coupé en dés : une banane, une pomme ou une poire selon la saison (bio bien sûr et avec la peau) et éventuellement 5 à 6 myrtilles en saison ou 1 kiwi. Limiter le tout à une portion de fruit (150 g). Vous pouvez éventuellement rajouter une dizaine de baies de goji bio. 
    • 15 à 20 g de graines de lin fraîchement moulues (…) ou une cuillère à soupe d’huile de lin, de cameline, de noix ou de chanvre. Toujours vierge et première pression à froid. 
    • Pour ceux qui apprécient le goût : ¼ de cuillère à café de cannelle en poudre.
    • Si vous souhaitez une texture onctueuse, rajouter ½ à 1 yaourt non sucré de chèvre, brebis ou soja. 
    • Eventuellement 20 à 30 g de flocons d’avoine, d’épeautre ou de châtaigne, ou une tartine de pain sans gluten de qualité (sarrasin) avec une cuillère à café de purée d’amandes complètes. 
    • Un thé vert bio infusé à 85 degrés ». 

    Je voudrais juste préciser et rajouter :

    • Qu’il faut souvent tenir compte des intolérances alimentaires, qu’on les constate par soi-même ou qu’on les détermine par un test simple et relativement peu coûteux par rapport aux services qu’il rend [3] qui ne nécessite pas de prise de sang ;
    • Qu’il faut être très attentif et évaluer par soi-même les effets d’une consommation régulière de produits apportant du gluten et/ou du lactose, en particulier chez les enfants ayant des troubles de l’attention,
    • Je préfère parler d’une petite poignée que d’un poids de 30 grammes.
    • Qu’il est parfois nécessaire de faire tremper les oléagineux la veille.
    • Que rien n’est obligatoire, même les œufs : on peut ne pas les aimer, les supporter ou y être intolérant(e). Je propose alors de remplacer par une protéine animale comme de temps en temps un peu de poisson, de jambon bio sans nitrate, même d’un peu de viande. Et pour les végétariens je conseille un complément que j’apprécie énormément le « Plant Fusion » distribué par en magasins ou certaines pharmacies ou le site NCI.
    • Que l’important, c’est avant tout de maîtriser et limiter la consommation de produits sucrés, en ayant toujours en tête les conséquences immédiates et à terme de cette alternance « hyperglycémie-hypoglycémie ». Consommez des fruits pas ou peu sucrés comme une pomme (bio ou du terroir) une poire ou des fruits rouges.
    • Qu’il est fondamental de consommer des protéines et des graisses naturelles de bonne qualité en début de journée : elles ont un effet rassasiant, donnent de l’énergie et, si elles ne sont pas systématiquement associées à de grandes quantités de produits sucrés, permettent d’éviter les troubles de l’attention en cours de matinée et le « coup de pompe » de fin de matinée.
    • Anthony Berthou insiste sur la nocivité des jus de fruits, en particulier du jus d’orange (mais c’est aussi valable pour le jus de pomme, de poire ou de pamplemousse) : « Refuser celui que l’on vous propose provoque bien souvent la réaction de votre hôte : “C’est bon pour démarrer la journée” ou encore “Vous savez, c’est du bio”. Car la plupart des gens s’imaginent que les jus de fruits sont bons pour la santé. En même temps, il est vrai que les autorités de santé en France en sont encore là : le Plan National de Nutrition et de Santé estime que prendre un jus d’orange revient à manger un fruit.
    • C’est un raisonnement un peu court. Car un verre de jus d’orange, c’est d’abord un concentré de sucre. A fortiori, si l’on vous sert un jus industriel auquel aura été ajouté du sirop de glucose. Mais même le bon jus pressé de vos mains contient trop de sucre. Simplement parce que le sucre se trouve dans le “jus” du fruit.
    • Ainsi, un jus d’oranges bio pressées reste deux fois plus sucré que le fruit seul !
    • Car la différence tient surtout au fait que dans un fruit consommé entier et non pressé, le sucre n’est pas seul. Il est livré avec des fibres et des nutriments qui le font passer moins vite dans le sang. L’avantage est que votre pancréas n’a, dans ce cas, pas besoin de surréagir. A l’inverse, si une dose trop forte de sucre arrive dans le sang, il est obligé, par réaction, de produire une quantité phénoménale d’insuline afin de rétablir l’équilibre.
    • Au fil des années, le risque de diabète de type 2 s'accroît. Cette maladie, autrefois appelée diabète non insulinodépendant (DNID) correspond à une hyperglycémie à cause d’un mauvais fonctionnement du pancréas. Soit la quantité d’insuline fabriquée est insuffisante pour traiter le diabète, soit l’insuline agit mal.
    • Le meilleur moyen d’éviter cette maladie - voire d’en sortir - est donc d’éviter les habitudes alimentaires qui gavent l’organisme de sucre. L’activité physique est également un allié contre cette maladie de civilisation ».

    Je rejoins totalement Anthony Berthou et vous invite donc à vous documenter et à réfléchir encore.

    Adaptez le petit déjeuner à vos envies, à vos besoins, à votre mode de vie.

    Surtout ne cherchez pas de fausses excuses pour consommer et surtout donner à vos enfants de mauvaises et néfastes habitudes.


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  • Vous pouvez par exemple, à la place d’avaler un anti-inflammatoire, vous préparer un remède pour lutter contre la sinusite.

    Dans un flacon de 10 ml, mélangez ½ cuillère à café de chacune des huiles essentielles (HE) suivantes :

    • HE Ravintsara
    • HE Thym thymol
    • HE Menthe poivrée
    • HE Niaouli

    Ensuite, il ne vous reste qu’à :

    • Faire bouillir de l’eau
    • Verser 15 gouttes de votre mélange dans l’eau bouillante
    • Inhaler la vapeur plusieurs fois par jour

    Cela n’a rien de difficile, et vous évite de développer une résistance aux médicaments.


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  • Douleurs, anxiété, mémoire, beauté : elles agissent sur tout !

    Rassurez-vous, je ne vais pas vous inonder d’études scientifiques.

    Mais vous devez savoir que les huiles essentielles obtiennent de magnifiques résultats à chaque fois qu’elles sont testées avec rigueur :

    • Elles améliorent votre mémoire ! Parmi deux groupes de volontaires, ceux qui ont été placés dans une salle avec un diffuseur d’huile essentielle de romarin ont nettement mieux réussi des exercices de mémoire. Une supériorité de 70 % !! [5] 
    • Cette même huile essentielle de romarin aide aussi à faire repousser vos cheveux ! Au bout de 6 mois d’application sur le cuir chevelu, dans des conditions bien contrôlées, les patients ont bénéficié d’une repousse de leurs cheveux identique au groupe qui a pris du minoxidil, un médicament efficace mais très dangereux [6] ;
    • En seulement 2 semaines, des capsules d’huile essentielle de menthe poivrée ont effacé les douleurs de 75 % des patients souffrant de côlon irritable [7]. Cette puissante huile essentielle diminue aussi l’intensité des migraines [8], et fait au moins aussi bien que le paracétamol contre les maux de tête [9] ;
    • L’huile essentielle de lavande vraie supprime l’anxiété et vous rend serein. Cela a été testé avec succès… dans la salle d’attente d’un dentiste, où l’inquiétude est à son comble ! [10] 
    • Contre l’acné [11], il a suffi de 8 semaines pour qu’un mélange d’huile essentielle d’oranger, de basilic doux et d’extrait de vinaigre efface les boutons et lésions à 75 % ;
    • L’équivalent de quelques gouttes de Mentha Arvensis sur l’endroit qui vous fait mal réduit instantanément la douleur [12]… c’est particulièrement précieux si vous souffrez d’arthrose !

    La force des huiles essentielles est tellement évidente que certains hôpitaux commencent à les introduire dans leurs services.

      [5] Rosemary aroma may help you remember to do things, British Psychological Society, April 2013
    [6] Rosemary oil vs minoxidil 2% for the treatment of androgenetic alopecia: a randomized comparative trial, Panahi Y, Taghizadeh M, Marzony ET, Sahebkar A. Skinmed. 2015 Jan-Feb
    [7] Enteric-coated, pH-dependent peppermint oil capsules for the treatment of irritable bowel syndrome in children, Kline RM, Kline JJ, Di Palma J, Barbero GJ, J Pediatr. 2001 Jan
    [8] Essential plant oils and headache mechanisms, Göbel H et al, Phytomedicine. 1995 Oct
    [9] Effectiveness of Oleum menthae piperitae and paracetamol in therapy of headache of the tension type, Göbel H et al, Nervenarzt. 1996 Aug
    [10] Dental patient anxiety: Possible deal with Lavender fragrance, Zabirunnisa M et al, J Res Pharm Pract. 2014 Jul
    [11] Effectiveness of antimicrobial formulations for acne based on orange (Citrus sinensis) and sweet basil (Ocimum basilicum L) essential oils, Matiz G et al, Biomedica. 2012 Jan-Mar
    [12] Topical menthol, ice, peripheral blood flow, and perceived discomfort, Topp R, J Athl Train. 2013 Mar-Apr


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  • lettre-beaute-au-naturel.com

    Mais d’abord, comment ça marche l’eczéma ?

    Il faut bien avouer que le mécanisme de l’eczéma reste encore un peu mystérieux. Hérédité, système immunitaire affaibli, stress… les raisons semblent nombreuses, de même que les cas. Il toucherait environ 10 % des adultes et 30 % des enfants !

    Il peut tenir de l’allergie (eczéma atopique) comme du contact direct avec les substances chimiques qui nous entourent : lessive, savon, produits d’entretien… (eczéma de contact). Il faut également regarder du côté de nos organes (reins, intestins, mais surtout le foie), parfois surchargés en interne. Il n’est pas inintéressant, dès lors, de commencer son traitement par une petite cure détox à base de plantes drainantes comme le pissenlit ou la bardane.

    L’huile pour que ça ne gratte plus

    Voici la recette de l’huile que j’ai préparée pour mon amie. Vous mettrez les ingrédients suivants dans un flacon codigoutte de 10 ml :

    • 9 ml d’huile végétale de calendula ;
    • 2 gouttes de géranium bourbon ;
    • 2 gouttes de lavande vraie (je suis prête à parier que la lavande aspic sera plus efficace en cas de fortes démangeaisons, mais je n’en avais pas à la maison) ;
    • 2 gouttes de camomille allemande [1].

    L’huile de calendula est vraiment la plus douce que vous puissiez trouver. Elle est idéale pour les peaux sensibles et on la recommande même pour les bébés (ce qui n’est pas le cas des huiles essentielles !). Ses vertus anti-inflammatoire, antiallergique et antiprurigineuse la désignent clairement comme la candidate idéale aux traitements anti-eczéma.

    Du côté des huiles essentielles, j’ai choisi le géranium bourbon qui, en plus d’être relaxant, est conseillé contre différents types de dermatoses. J’ai mis de la camomille allemande car elle combat efficacement les démangeaisons, notamment grâce au chamazulène qu’elle contient. Elle rendra la préparation toute verte, mais ne vous inquiétez pas. 

      Ajoutez-y le côté apaisant et cicatrisant de la lavande et les croûtes ne devraient pas faire long feu.

    Attention cependant, n’allez pas croire que cette huile à elle seule peut à coup sûr guérir l’eczéma. Le but est surtout d’apaiser une peau fragile déjà abîmée par des grattages constants.

    Par ailleurs, si vous ne supportez pas les huiles essentielles – chez certaines personnes qui ont la peau hyperréactive, par exemple, elles peuvent augmenter les démangeaisons –, optez pour l’huile de bourrache [2]. Cette huile végétale est une des plus riches en « bons » oméga-6, qui sont excellents en cas d’inflammation cutanée. Et bye-bye les gratouilles !

    Sources

    [1] On l’appelle aussi la « matricaire » (matricaria recutita). On trouve cette huile essentielle plus difficilement mais il y en a au sein du réseau des artisans Slow Cosmétique, ici : https://www.slow-cosmetique.com/aroma-sante/huiles-essentielles/huile-essentielle-de-camomille-matricaire.html

    [2] Julien Kaibeck qui co-écrit la lettre beauté à laquelle vous êtes abonné(e) recommande l’huile de bourrache vierge et bio, qu’on trouve dans sa sélection de produits pour l’eczéma : https://www.slow-cosmetique.com/corps/selection-de-julien/tendance-eczema.html


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  •   Bonsoir , moi j’ai une petite découverte que j’ai voulu partager avec vous, je prépare une crème à base d’huile de camphre plus quelques goutes d’huile essentielle de romarin avec de la vaseline dans une petite boîte, et je l’utilise pour le mal de dos ainsi que pour l’eczéma des pieds en passant par les bronchites. Je suis toujours satisfaite du résultat.

    Bonjour,

    Je me souviens que ma belle-maman préparait une pommade magique qui guérissait des bobos de toutes sortes : boutons, eczéma, petites coupures et plaies, elle faisait fondre 2 carrés de camphre dans un morceau de cire d’abeille et cette pommade pouvait se garder des années, je parle avec expérience et aujourd’hui je suis son exemple.

      Bonsoir. Voici une recette excellente contre les hémorroïdes: Fait fondre du camphre dans du « beurre naturel préparé selon une méthode marocaine avec du sel et du thym. Le beurre ainsi préparé est laissée dans un bocal fermé hermétiquement pendant au moins 1 mois. En dialecte marocain: Smène » on peut le trouver chez les vendeurs de produits laitiers de campagne. Son odeur ressemble à celle du roquefort.
    On fait fondre un carré de camphre dans environ 1CàS de Smène. Lors de la préparation une odeur très désagréable est dégagée! La préparation peut être conservée au frigo.
      Pour des hémorroïdes externes on l’utilise comme une crème. On se débrouillera comme on peut pour les internes!
    Croyez moi que c’est miraculeux dès la première application.

       Bonjour, je confirme que le camphre est un produit miraculeux. personnellement j’utilise du « vicks vaporub » en pommade, arrêt immédiat de la douleur, dès la pose de la pommade. moi qui en ai souvent a cause d’une constipation chronique, je savais que le froid calmait la douleur, un jour d’une grosse crise je n’avais que ça sous la main, j’ai essayé, MIRACLE !!!je recommande ce produit, cela fait des années que j’utilise.   lola

      Quand quand j’étais petite, une grand mère a conseillé à ma mère l’alcool de camphre pour faire partir les poux.
    Un vrai miracle, on avait essayé tous les produits!

      J’ai 75 années et quand j'étais toute jeune ma mère nous frottait avec du camphre dans la nuque et la poitrine pour le rhume et de toutes sortes de maladies et hier j’avais le sciatique qui me faisait mal; je me suis frottée et ce matin ça va très bien; dommage qu'il n'y ait pas plus de monde qui soit au courant ..by by et merci.

      Astuces trouvées sur le blog:

      http://huiles-essentielles-aromatherapie.eu/le-camphre/  

    Compositions réalisables :
            Nous retiendrons l'huile camphrée et l'alcool camphré dont la réalisation est à la portée de tous, et sans danger en usage externe, en respectant les conseils donnés plus avant.
            Il est bien entendu possible de faire une pommade avec de l'axonge. Certains font aussi du vinaigre camphré, mais nous nous en tiendrons aux deux premiers exemples.
            Nous vous mettrons cependant en garde contre l'utilisation de la vaseline liquide qui ne doit jamais être substituée à l'huile (olive, amande, etc) dans vos préparations, car il y a production d'indurations sous-cutanées sévères.
            Le camphre ne pouvant pratiquement pas être travaillé au mortier, la solution est de le râper et de le tamiser ensuite.

      Huile camphrée.
            Camphre 100 grammes, huile d'olive ou d'amandes douces 900 grammes.

      Eau-de-vie camphrée.
            Camphre 30 grammes, alcool à 85° 0,6 litre, eau 0,4 litre.
            Faire dissoudre le camphre dans l'alcool, puis ajouter l'eau pour faire 1 litre de solution.
            Variante : camphre 10 grammes, alcool à 60° 390 grammes.

      Alcool camphré, (teinture). Composition plus énergique à tester impérativement avant d'en faire
      un usage plus étendu.
            Camphre 12,5 grammes, alcool à 85° 100 grammes.

            Ces compositions sont à utiliser en cas de coups, contusions, entorses, douleurs. . . . .
     

    Usages :
            Bien que très employé en usage interne, nous passerons sous silence cet aspect médical (réservé aux professionnels) de ses propriétés.
            En usage externe, tout le monde a entendu parler du fameux "Baume du tigre" où le camphre est employé en mélange avec un corps gras (à base de paraffine), du menthol et des huiles de clous de girofle, cannelle, cajuput(*), menthe et sans doute d'autres huiles essentielles, car le secret règne dans ces préparations.
            Le camphre est renommé pour ses propriétés antiseptiques, anti-infectieuses et anti-virales, c'est un puissant antalgique, un analgésique, un anti-inflammatoire, un tonique général, un stimulant respiratoire. Il agit contre les douleurs rhumatismales, les douleurs musculaires et même contre les migraines.
            On l'utilise, (dilué dans de l'huile végétale, et avec précaution sur la peau car il devient toxique à hautes doses) en frictions le long de la colonne vertébrale ou sur les zones douloureuses. En massage du thorax ou du dos, en cas de problèmes respiratoires.
            Ne jamais l'utiliser sur des enfants de moins de 6 ans ou pour les femmes enceintes car le camphre contient des cétones. Nous recommandons de faire un test de sensibilité, par exemple à l'intérieur du bras au niveau du poignet avant d'en faire usage.

              Il est bien entendu possible d'ajouter quelques gouttes (quelques gouttes seulement), d'huiles essentielles connues pour leur action en cas de courbatures ou rhumatismes : Origan (Origanum Majorana), Cyprès (Cupressus Sempervirens), Ravensare (Ravensara Aromatica), etc.

      http://www.alchimie-pratique.kruptos.com/camphre.html


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  • La Lettre du Docteur Rueff

    Chère amie, cher ami,


    Vous avez très certainement déjà entendu parler des vertus du « régime méditerranéen ». Des vertus spectaculaires sur la santé et la longévité, surtout si on les compare aux modes de vie d’autres populations, du nord de l’Europe par exemple.

    Et, tout aussi certainement, vous connaissez les bases de ce régime : beaucoup de poisson, peu de viande rouge, une préférence marquée pour les aliments d’origine végétale…

    Mais l’on oublie souvent que l’un des « ingrédients » de ce régime plus sain que les autres sort du strict cadre de l’alimentation : c’est le soleil. Il brille là-bas plus longtemps et plus généreusement qu’ici !

    Le résultat ? Un apport naturel extrêmement riche en vitamines D.

    Or, cet apport est déterminant… La vitamine D intervient dans l’absorption du calcium et du phosphore par les intestins, ainsi que dans leur réabsorption par les reins. Elle influence plus de 200 gènes, ce qui expliquerait son importance potentielle dans de nombreuses maladies.

    Et c’est cette intervention capitale qui vient à nous manquer chaque année, en France, dès que nous rentrons dans l’automne. Pourquoi ? Parce que la vitamine D, apportée par l’alimentation, est avant tout synthétisée par l’organisme au niveau de la peau sous l’action des rayons solaires ou ultraviolets

    L’équation est simple : moins de soleil = moins de vitamine D !

    En France, une grande partie de la population est déficiente et parfois à la limite de la carence. Y compris chez ceux qui s’exposent plus longtemps au soleil !

    Je vous propose aujourd’hui de découvrir l’incroyable éventail des pouvoirs de cette précieuse vitamine… et comment en profiter sans avoir à déménager en Crète.

    Quels sont les pouvoirs de la vitamine D ?

    La vitamine D agit en stimulant l’absorption intestinale du calcium et sa fixation dans les os. Elle est principalement produite par le corps sous l’action des rayons ultraviolets UVB sur la peau. On la trouve également dans les poissons marins gras, mais, selon l’Académie de médecine, il faudrait manger 400 grammes de saumon par jour pour avoir un apport journalier optimal en vitamine D [1] !

    Un déficit entraîne un rachitisme chez l’enfant et l’adolescent et une décalcification osseuse (ostéomalacie) chez l’adulte. Elle contribue également à l’ostéoporose chez la femme ménopausée et le sujet âgé. Elle pourrait également avoir d’autres effets, notamment dans la prévention de certaines maladies infectieuses ou auto-immunes ainsi que dans le diabète de type 1, mais des études sont encore nécessaires pour conforter ces effets, relève l’Académie.

    Voici 14 cas dans lesquels des études ont prouvé le danger que présentait une carence en vitamine D, et à l’inverse les effets positifs d’une supplémentation.

    1 – La vitamine D booste l’immunité

    La vitamine D joue un rôle essentiel pour activer l’immunité, éviter les rhumes et la grippe et en diminuer la durée [2].

    Elle accroît l’activité des macrophages (ces globules blancs qui « digèrent » les bactéries) et favorise la production de peptides anti-infectieux et de cytokines anti-inflammatoires.

    Il existe une relation entre les variations saisonnières du statut en vitamine D d’une population et l’incidence et la gravité des pathologies infectieuses, en particulier respiratoires.

    Les apports en vitamine D sont inversement corrélés à la fréquence des infections respiratoires hautes. Un apport de 1200 UI/j. (30 µg/jour) conduit à une réduction de 42 % de l’incidence de la grippe chez des écoliers japonais.

    2 – La carence en vitamine D triple le risque cardiovasculaire 

    Les mêmes auteurs ajoutent à cela que cette vitamine joue un rôle vital chez les sujets âgés en réduisant le risque de décès, notamment par maladies cardiovasculaires.

    3 – La carence en vitamine D favorise la sclérose en plaques

    Pour la première fois, une étude à large échelle établit un lien entre le taux sanguin de vitamine D et le risque de sclérose en plaques. Cette étude a été menée au sein de l’armée américaine sur 257 membres du personnel.

    Au total, les sujets dont les taux sériques se situaient dans la partie supérieure avaient un risque de développer une sclérose en plaques inférieur à 62 % [3]. L’apport de vitamine D ou l’exposition aux rayons solaires (UVB) retarde ou empêche l’expression de la maladie sur des modèles animaux de sclérose en plaques (SEP).

    La sclérose en plaques, mais également d’autres maladies auto-immunes comme le diabète de type 1 ou la polyarthrite rhumatoïde sont plus fréquentes dans les pays éloignés de l’équateur et dans les groupes de personnes avec des apports en vitamine D faibles, surtout avant l’âge de 20 ans.

    Lire la suite...


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  •    Optez vous aussi pour l’un des gestes suivants en fonction de vos possibilités. En revanche, ne les combinez pas dans la même semaine. Les effets n’en seraient pas plus rapides et vous risqueriez d’en faire trop.

    Astuce 1 : ajoutez une goutte d’huile essentielle à votre dentifrice 

    Quatre fois par semaine (pas plus), on peut ajouter à sa dose de dentifrice une goutte d'huile essentielle de tea tree ou de citron bio. L'essence de citron bio est réputée assainissante pour la sphère buccale. Elle blanchit les dents en quelques semaines seulement. Cette simple goutte de zeste d’écorce de citron bio, mêlée à une dose de dentifrice, s’avère plus efficace qu’une autre astuce que vous connaissez peut-être et qui consiste à frotter sur les dents l’intérieur de la peau d’un citron. L’huile essentielle de tea tree quant à elle préserve efficacement la blancheur des dents ainsi que l'hygiène de la bouche. Elle assainit rapidement et durablement, mais je ne vous cache pas que son goût est moins agréable. Si vous optez pour cette solution, choisissez une huile essentielle pure et 100 % naturelle uniquement [2].
     

    Astuce 2 : ajoutez une pincée de bicarbonate de soude

    Une à deux fois par semaine, on peut ajouter une toute petite pincée de bicarbonate de soude alimentaire à sa dose de dentifrice. Certains dentifrices en contiennent d’ailleurs déjà dans leur formule. Cette poudre alimentaire légèrement abrasive révèle la blancheur des dents. Au contact de l'eau, de la salive et du dentifrice, le bicarbonate « polit » l'émail des dents sans l’abîmer. Contrairement à ce qui est dit parfois, il fond rapidement et ne peut donc pas endommager sérieusement les dents. Il convient cependant de pratiquer un brossage très doux et de ne pas utiliser le bicarbonate plus de deux fois par semaine. Petit bonus : le bicarbonate assainit la bouche et prévient la mauvaise haleine !

    Astuce 3 : faites un bain de bouche à l’hydrolat

    Votre dentiste vous a déjà certainement recommandé un bain de bouche régulier pour prévenir les caries et assainir au mieux les dents et la bouche. Il a bien raison ! Oui mais voilà, beaucoup de formules sur le marché sont alcoolisées ou truffées d’ingrédients synthétiques. Pour une version plus douce, plus naturelle, mais tout aussi efficace, saviez-vous qu’on peut utiliser un hydrolat de menthe poivrée bio ou de laurier noble bio ? L’hydrolat est l’eau, très faiblement chargée en molécules aromatiques, qui a servi à distiller une huile essentielle. Cette eau aromatique est fréquemment utilisée en cosmétique. Si on opte pour un bon hydrolat de menthe rafraîchissante ou de laurier assainissant [3], on a là un excellent bain de bouche à utiliser comme n’importe quel produit du rayon dentaire, mais en mieux. ;)

    Julien Kaibeck

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       www.slow-cosmetique.com
    Sources :

    [1] Ces astuces sont inspirées des conseils bien-être que je vous donne dans mon livre Bien-être au naturel paru chez Solar et disponible ici

    [2] Certaines huiles essentielles sur le marché sont hélas « coupées ». Pour être sûr(e) de la qualité, préférez les huiles essentielles bio en direct du producteur, ici par exemple 

    [3] On trouve de bons hydrolats bio en direct du producteur ici

       (sur le site www.slow-cosmetique.com)


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  • Parmi les 386 000 espèces de plantes recensées, la fiche Wikipédia ne relève que six plantes adaptogènes ! Il s’agit de :

    • le panax ginseng, plus connu sous le nom de « ginseng » (panax signifie « soigne tout », en grec, c’est la racine du mot « panacée ») ;
    • l’éleuthérocoque [1] (Eleutherococcus senticosus), aussi connu sous le nom de « ginseng sibérien » ;
    • la rhodiole (Rhodiola rosea) ;
    • l’astragale (Astragalus membranaceus) ;
    • le lapacho, un arbre d’Amérique du Sud ;
    • et la Schisandra chinensis.

    Mais il n’y a pas de liste officielle.

    Certains auteurs en excluent certaines et en ajoutent d’autres :

    • l’ashwagandha (Withania somnifera) ;
    • la salsepareille (Smilax aspera) ;
    • la codonopsis (Codonopsis pilosula) ;
    • la tulsi (Ocimum sanctum, O. gratissimum) ;
    • le tribulus ;
    • le cordyceps ;
    • le maca.

    En tout, une bonne douzaine donc, tout de même.

     (....)

    Précautions à prendre

    Les plantes adaptogènes donnent un coup de fouet. Votre corps et votre esprit vont mieux fonctionner.

    Cela veut dire que vous allez consommer plus de nutriments essentiels parce que vos cellules vont plus « carburer ».

    Le risque, alors, est de pousser votre organisme à fond, au-delà de ses capacités, sans vous en rendre compte, et de vous approcher ainsi dangereusement du burn-out. C’est toujours Christophe Bernard, cité plus haut, qui met en garde contre cela.

    Je recommande donc, pendant votre cure d’adaptogène, la prise d’un bon complément en multivitamines et minéraux, surtout de bons apports en magnésium. C’est encore plus important que d’habitude.

    Malgré tout, ça peut ne pas suffire. Arrêtez la cure si vous avez l’impression, au bout de quelques mois, que l’effet est en train de s’inverser. C’est classique. C’est le gros « inconvénient », si je puis dire, des plantes adaptogènes : elles ne peuvent pas vous stimuler toujours et partout.

    Elles sont là pour vous accompagner dans les moments difficiles, les temps d’épreuve, de changement, de conversion ou de reconversion. Pas pour mener une vie de fou permanente.

    Les dosages à respecter

    Pour l’éleuthérocoque, vous pouvez le prendre sous forme de teinture, 60 à 100 gouttes deux fois par jour, ou sous forme de racine en poudre, que vous préparez en décoction : mettre 1 à 2 cuillères à café bien remplies dans un demi-litre d’eau, faites frémir dix minutes, puis laissez reposer une heure avec un couvercle, et buvez.

    Pour le ginseng, c’est très simple car on trouve facilement des ampoules dans le commerce. J’ai recommandé une fois le ginseng blanc, le rouge étant traité à la vapeur haute température. Il se trouve que, selon toute probabilité, les deux se valent. Vous pouvez prendre 50 gouttes de teinture tous les matins ou alors 2 gélules de 500 mg de racine en poudre, une à deux fois par jour (jamais le soir).

    Pour l’ashwagandha, 40 gouttes de teinture trois fois par jour, ou alors ½ à 1 cuillère à café de racine en poudre sous forme d’infusion deux fois par jour, matin et soir.

    Pour les autres plantes, vous pouvez vous référer aux posologies indiquées sur des sites sérieux comme Passeport-sante.net ou le site de Christophe Bernard [4].

    Vous ressentirez les effets des plantes adaptogènes après trois ou quatre semaines. La rentrée scolaire est le moment idéal pour commencer. Je dis cela à tout hasard…

    À votre santé !

    Jean-Marc Dupuis  (Santé Nature Innovation )

      Sources:

    [1] Éleuthérocoque


    [4] PLANTES ADAPTOGÈNES


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      Sachez qu’il existe une solution simple pour obtenir des gels douche faits maison. Je veux parler d’une méthode totalement naturelle et tout aussi efficace qu’un gel douche vendu dans le commerce, à ceci près que vous connaîtrez enfin sa composition exacte puisque vous l’aurez créé chez vous.

    Pour commencer, il vous faudra partir d’un savon naturel.

       Les deux plus répandus sont les savons d’Alep et de Marseille. Ils sont reconnus dans le monde entier et il est possible d’en trouver des versions ancestrales et naturelles partout en France. Attention tout de même, cette réputation florissante peut vous jouer des tours car, victimes de leur succès, on en trouve désormais majoritairement des imitations.

       Ce n’est pas tant le fait qu’ils soient fabriqués ailleurs qui pose problème mais plutôt que leur recette n’est plus toujours naturelle. Le vrai savon de Marseille par exemple est idéalement composé de 72 % d’huile végétale (olive généralement), de soude et… c’est tout. Pensez une fois de plus à regarder l’étiquette pour vous assurer que le produit choisi est bien 100 % végétal et biodégradable.


      Votre choix fait, vous commencerez par râper le savon que vous ferez chauffer dans une casserole avec un litre d’eau (sur la base d’un savon pesant 200 gr en moyenne).

       Une fois qu’il sera dissous, vous y ajouterez 15 gouttes d’huile essentielle de lavande bio ainsi que qu’une cuillère à soupe de glycérine, cette substance très grasse qui a la propriété d’hydrater efficacement la peau et de lui garantir sa teneur en eau pour qu’elle reste souple.

       Enfin, vous ajouterez également 15 gouttes d’extrait de pépins de pamplemousse, un conservateur naturel qui vous permettra d’utiliser ce gel douche jusqu’à deux mois après sa fabrication. Il n’y a plus qu’à laisser refroidir le tout et vous aurez là un savon totalement home made, respectueux de votre peau et de la planète.

    Je préfère vous prévenir d’emblée, votre gel douche ne moussera pas, mais il sera très efficace pour faire votre toilette et rendre votre peau sublime. Au fond, n’est-ce pas là le plus important ?

    Amicalement,

    Manon Lambesc


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  • Je suis effaré par le nombre de personnes qui souffrent de rhumatismes et de femmes très inquiètes au sujet de « leur » ostéoporose dont on leur parle de plus en plus souvent. C’est pourquoi il m’est apparu utile de demander conseil à mon confrère le Dr Jean-Pierre Poinsignon, rhumatologue, afin de vous aider à y voir clair. 

    Pr Henri Joyeux : Pourquoi faut-il modifier son alimentation lorsqu’on souffre de rhumatismes ?

    Dr J-P Poinsignon : Les rhumatismes représentent un ensemble de maladies qui affectent les articulations du corps humain et leur voisinage immédiat : capsule articulaire, tendons, ligaments et muscles.

    Il faut considérer l’organisme comme un mecano géant fait de pièces et de rouages qui sont tous passés par notre bouche. Les défauts sur les articulations ne représentent que le résultat d’aliments mal sélectionnés, maltraités par les hautes températures de cuisson, le tout dans une culture alimentaire moderne industrialisée. 

    Au fur et à mesure de l’encrassage alimentaire, les petits défauts se révèlent : 

    • La faillite des cartilages générant les arthroses multiples 
    • La faillite de l’os et sa traduction ostéoporotique
    • Les inflammations multiples témoignant de la lutte désespérée du système immunitaire pour essayer de débarrasser l’organisme de molécules étrangères toxiques. 

    Sur certains terrains génétiques sensibilisés, l’inflammation devient chronique, ouvrant la porte aux rhumatismes immunitaires. Cependant il n’est jamais trop tard pour corriger les erreurs alimentaires communes. 

    Quels médicaments conseillez-vous ?

    Les médicaments symptomatiques ne s’attaquent pas aux causes des maladies rhumatologiques, mais essayent de masquer les douleurs des victimes qui ne savent même pas les raisons de leur mauvais sort.

    Il existe une trentaine d’anti-arthrosiques sur le marché des médicaments… et malgré la prescription quotidienne de ceux-ci par les rhumatologues à leurs patients, les chirurgiens orthopédiques continuent de remplacer les articulations abîmées par des prothèses (hanche, genou, épaule, etc.) 

    Comme je le dis à mes amis chirurgiens, qui sourient : « si vous avez beaucoup de travail, c’est à cause de l’échec des médicaments anti-arthrose ! »

    Les promesses de ces médications ne sont pas tenues !

    Comment avez-vous découvert le lien entre l’alimentation et les articulations ?

    Grâce à l’une de mes patientes … et je lui en suis vivement reconnaissant. En effet, elle était atteinte d’une polyarthrite rhumatoïde sévère, à laquelle j’avais prescrit un traitement inopérant. Cette patiente est finalement allée à Montpellier se faire soigner par le génial Dr Jean Seignalet pendant deux ans, avec un résultat extraordinaire. Elle a eu la fantastique initiative de revenir à mon cabinet pour me décrire son amélioration articulaire, bravant ainsi ma colère éventuelle d’avoir été abandonné (aucun médecin n’aime qu’on l’abandonne, car il le vit comme une blessure narcissique).

    C’est alors que j’ai pris contact téléphonique avec son sauveur, lu son véritable traité de médecine, analysé ses succès et également ses 20 % d’échecs. Je l’ai fait venir pour une conférence auprès de mes confrères rhumatologues, j’ai mis en pratique sa théorie auprès de certains de mes malades volontaires et, très vite, je fus convaincu de la méthode, qui repose exclusivement sur l’alimentation. Je précise que j’avais d’abord essayé sa méthode sur moi et j’avais vu disparaître ma pollinose allergique aux graminées, mes brûlures œsophagiennes, mon herpès labial récurrent, mes quatre kilos en trop …

    En quoi consiste la méthode alimentaire du Dr Seignalet ?

    Elle est relativement simple : il s’agit d’exclure (ou au minimum de réduire) la consommation d’aliments qui ne sont pas totalement adaptés à notre organisme, car apparus il y a « seulement » 10 000 ans. Ces aliments à éviter sont les produits laitiers et les céréales – en particulier le blé et le gluten qu’il contient.Il conseille également une cuisson douce des aliments, car les cuissons à haute températures peuvent créer des modifications chimiques toxiques. Et bien sûr, il faut éviter au maximum les produits « industriels », remplis d’additifs et substances chimiques étrangères à ce que notre corps demande.


    Pourquoi conseillez-vous de faire de l’exercice lorsqu’on souffre de rhumatismes ?

    En dehors des périodes douloureuses où le repos reste le meilleur des anti-inflammatoires, il faut reconnaître que l’exercice (plutôt en plein air) entretient la fonction articulaire, oxygène les cellules des différents tissus articulaires et stimule l’évacuation des déchets à éliminer. Les excès d’acidité sont éliminés par la respiration et les urines. La fonction cardiopulmonaire est stimulée. Les cartilages et tissus ont besoin de mouvement pour rester fonctionnels le plus longtemps possible.

    L’homme est fait pour marcher, courir, sauter (avec ses membres inférieurs) et soulever, porter, tirer, etc. (avec ses membres supérieurs). Mais aussi pour se tordre, se fléchir, s’incliner (avec la colonne vertébrale). 

    La sédentarité est le début du vieillissement accéléré. Elle est responsable de l’état déplorable de l’appareil locomoteur des Occidentaux. Et à l’inverse, les sportifs de compétition ont également de graves problèmes avec leur appareil locomoteur, par excès de performances. 

    Parlons maintenant de l’ostéoporose. Est-ce une maladie qui « ne fait pas mal » ou un risque de fracture ?

    Lorsqu’on fait du ski ou lorsqu’on monte sur un escabeau, il existe un risque de se fracturer un os : cela ne transforme pas la pratique du ski ou le fait de monter sur un escabeau en maladie. La plupart des membres du corps médical, au prétexte de la prévention des fractures, ont confondu de bonne foi une maladie avec un risque. 

    La densité osseuse, que l’on mesure en laboratoire par densitomètre, n’est pas le reflet fidèle de la solidité osseuse. Et il est abusif sur le plan médical de transformer l’ostéoporose commune en maladie… mais cela reste très lucratif. Le risque de fracture osseuse est corrélé scientifiquement aux risques de chute… lutter contre les facteurs de chute semble actuellement plus efficace que tous les médicaments anti-ostéoporotiques, caractérisés par leurs promesses non tenues. 

    Quelles sont les causes de l'ostéoporose commune ?

    L’ostéoporose commune primitive est (à mon avis d’observateur critique et de thérapeute libéral indépendant) simplement le résultat d’une mauvaise hygiène physique, tout au long de la vie, basée sur la sédentarité moderne du monde occidental et sur l’alimentation trop acidifiante avec les excès de viande des pays riches, de céréales mutées, de produits laitiers animaux.

    La géographie et l’épidémiologie de cette tendance du squelette à perdre trop rapidement sa masse osseuse est superposable à l’Occident et à son mode de vie (États-Unis d’Amérique du Nord, Canada, Europe, Australie, Nouvelle-Zélande.)

    Au rayon de la prévention, que proposez-vous ?

    Ne pas accélérer le vieillissement osseux en respectant une hygiène de vie tout au long de son existence et non simplement quand commencent la vieillesse ou la ménopause

    L’hygiène de vie comporte une hygiène gestuelle avec un minimum d’activité physique, puisque la marche est le mode de déplacement naturel de l’homme, et une alimentation adaptée à la génétique humaine forgée au Paléolithique et non selon l’alimentation de ces 100 dernières années.

    Je propose donc l’alimentation « bio » avec beaucoup de végétaux, beaucoup moins de viande et de céréales, l’éviction totale des produits laitiers, des cuissons basse température à la vapeur douce. 

    Pourquoi insistez-vous tellement sur l'exercice physique ?

    Les sportifs ont plus de masse osseuse car ils possèdent plus de masse musculaire.

    L’os est un tissu vivant que l’on peut stimuler par des contraintes et les petits chocs en sautillant d’un pied sur l’autre, comme cela se produit dans la course… courir avec un sac à dos chargé de quelques kilos est une bonne méthode pour stimuler l’os… à condition de ne pas l’avoir empoisonné auparavant par des BIPHOSPHONATES… classe de « médicaments » vendus comme « anti-ostéoporose », détestée à juste titre par les dentistes car ils peuvent être à l’origine d’ostéonécrose du maxillaire, très douloureuse. 

    Selon vous, il faut en finir une fois pour toutes avec la dictature du calcium contenu dans le lait de vache…

    Le calcium du lait de vache est fait pour son veau, exclusivement… Tout comme les hormones de croissance contenues dans le lait de la vache, tout comme les immunoglobulines du lait de vache, destinées au veau pour lutter contre des maladies bovines. Je prétends qu’il faut en finir avec les laits animaux pour les humains… tout court. (Les agriculteurs sont les premières victimes de notre société chimicolactée.) 

    Peut-on prévenir (soigner) l'ostéoporose par des médicaments ?

    Catégoriquement NON. La vitamine D n’est pas un médicament, c’est une hormone fabriquée par l’homme sous l’action des rayons du soleil. C’est donc un produit naturel indispensable à la santé humaine, qui agit favorablement sur l’ensemble des cellules humaines, en plus de ce que l’on connaît déjà sur la cellule osseuse. Le calcium, le magnésium, le phosphore, le manganèse, etc. sont aussi des éléments naturels dont nous sommes constitués et qui sont recommandés pour prévenir l’ostéoporose. Mais on ne peut pas appeler cela des « médicaments » ! 

    Un dernier mot pour clore le sujet ?

    La connaissance scientifique peut avancer par… des erreurs, des errements, des doutes, des retours en arrière, des regrets. « L’erreur est humaine… Il est diabolique de persévérer » et surtout de vouloir s’y complaire… La notion d’ostéoporose « maladie de la femme ménopausée » a du plomb dans l’aile, et c’est tant mieux. 

    Je remercie très chaleureusement mon collègue rhumatologue pour ses conseils qui feront grincer pas mal de dents. L’objectif n’est pas de faire plaisir aux fabricants des laboratoires – comme y sont attachés certains médecins-journalistes-médiatiques de la télévision – pour recommander des médicaments coûteux, inutiles et souvent dangereux qui plombent toujours davantage le budget de la santé. 

    Mon objectif est d’enseigner la santé pour que vous restiez en pleine forme, la tête sur les épaules et les pieds dans les bottes. 

    Bonne santé à tous 

    Professeur Henri Joyeux

      P.S. Vous pouvez vous inscrire gratuitement à la Lettre du Professeur Henri Joyeux


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