• Je suis effaré par le nombre de personnes qui souffrent de rhumatismes et de femmes très inquiètes au sujet de « leur » ostéoporose dont on leur parle de plus en plus souvent. C’est pourquoi il m’est apparu utile de demander conseil à mon confrère le Dr Jean-Pierre Poinsignon, rhumatologue, afin de vous aider à y voir clair. 

    Pr Henri Joyeux : Pourquoi faut-il modifier son alimentation lorsqu’on souffre de rhumatismes ?

    Dr J-P Poinsignon : Les rhumatismes représentent un ensemble de maladies qui affectent les articulations du corps humain et leur voisinage immédiat : capsule articulaire, tendons, ligaments et muscles.

    Il faut considérer l’organisme comme un mecano géant fait de pièces et de rouages qui sont tous passés par notre bouche. Les défauts sur les articulations ne représentent que le résultat d’aliments mal sélectionnés, maltraités par les hautes températures de cuisson, le tout dans une culture alimentaire moderne industrialisée. 

    Au fur et à mesure de l’encrassage alimentaire, les petits défauts se révèlent : 

    • La faillite des cartilages générant les arthroses multiples 
    • La faillite de l’os et sa traduction ostéoporotique
    • Les inflammations multiples témoignant de la lutte désespérée du système immunitaire pour essayer de débarrasser l’organisme de molécules étrangères toxiques. 

    Sur certains terrains génétiques sensibilisés, l’inflammation devient chronique, ouvrant la porte aux rhumatismes immunitaires. Cependant il n’est jamais trop tard pour corriger les erreurs alimentaires communes. 

    Quels médicaments conseillez-vous ?

    Les médicaments symptomatiques ne s’attaquent pas aux causes des maladies rhumatologiques, mais essayent de masquer les douleurs des victimes qui ne savent même pas les raisons de leur mauvais sort.

    Il existe une trentaine d’anti-arthrosiques sur le marché des médicaments… et malgré la prescription quotidienne de ceux-ci par les rhumatologues à leurs patients, les chirurgiens orthopédiques continuent de remplacer les articulations abîmées par des prothèses (hanche, genou, épaule, etc.) 

    Comme je le dis à mes amis chirurgiens, qui sourient : « si vous avez beaucoup de travail, c’est à cause de l’échec des médicaments anti-arthrose ! »

    Les promesses de ces médications ne sont pas tenues !

    Comment avez-vous découvert le lien entre l’alimentation et les articulations ?

    Grâce à l’une de mes patientes … et je lui en suis vivement reconnaissant. En effet, elle était atteinte d’une polyarthrite rhumatoïde sévère, à laquelle j’avais prescrit un traitement inopérant. Cette patiente est finalement allée à Montpellier se faire soigner par le génial Dr Jean Seignalet pendant deux ans, avec un résultat extraordinaire. Elle a eu la fantastique initiative de revenir à mon cabinet pour me décrire son amélioration articulaire, bravant ainsi ma colère éventuelle d’avoir été abandonné (aucun médecin n’aime qu’on l’abandonne, car il le vit comme une blessure narcissique).

    C’est alors que j’ai pris contact téléphonique avec son sauveur, lu son véritable traité de médecine, analysé ses succès et également ses 20 % d’échecs. Je l’ai fait venir pour une conférence auprès de mes confrères rhumatologues, j’ai mis en pratique sa théorie auprès de certains de mes malades volontaires et, très vite, je fus convaincu de la méthode, qui repose exclusivement sur l’alimentation. Je précise que j’avais d’abord essayé sa méthode sur moi et j’avais vu disparaître ma pollinose allergique aux graminées, mes brûlures œsophagiennes, mon herpès labial récurrent, mes quatre kilos en trop …

    En quoi consiste la méthode alimentaire du Dr Seignalet ?

    Elle est relativement simple : il s’agit d’exclure (ou au minimum de réduire) la consommation d’aliments qui ne sont pas totalement adaptés à notre organisme, car apparus il y a « seulement » 10 000 ans. Ces aliments à éviter sont les produits laitiers et les céréales – en particulier le blé et le gluten qu’il contient.Il conseille également une cuisson douce des aliments, car les cuissons à haute températures peuvent créer des modifications chimiques toxiques. Et bien sûr, il faut éviter au maximum les produits « industriels », remplis d’additifs et substances chimiques étrangères à ce que notre corps demande.


    Pourquoi conseillez-vous de faire de l’exercice lorsqu’on souffre de rhumatismes ?

    En dehors des périodes douloureuses où le repos reste le meilleur des anti-inflammatoires, il faut reconnaître que l’exercice (plutôt en plein air) entretient la fonction articulaire, oxygène les cellules des différents tissus articulaires et stimule l’évacuation des déchets à éliminer. Les excès d’acidité sont éliminés par la respiration et les urines. La fonction cardiopulmonaire est stimulée. Les cartilages et tissus ont besoin de mouvement pour rester fonctionnels le plus longtemps possible.

    L’homme est fait pour marcher, courir, sauter (avec ses membres inférieurs) et soulever, porter, tirer, etc. (avec ses membres supérieurs). Mais aussi pour se tordre, se fléchir, s’incliner (avec la colonne vertébrale). 

    La sédentarité est le début du vieillissement accéléré. Elle est responsable de l’état déplorable de l’appareil locomoteur des Occidentaux. Et à l’inverse, les sportifs de compétition ont également de graves problèmes avec leur appareil locomoteur, par excès de performances. 

    Parlons maintenant de l’ostéoporose. Est-ce une maladie qui « ne fait pas mal » ou un risque de fracture ?

    Lorsqu’on fait du ski ou lorsqu’on monte sur un escabeau, il existe un risque de se fracturer un os : cela ne transforme pas la pratique du ski ou le fait de monter sur un escabeau en maladie. La plupart des membres du corps médical, au prétexte de la prévention des fractures, ont confondu de bonne foi une maladie avec un risque. 

    La densité osseuse, que l’on mesure en laboratoire par densitomètre, n’est pas le reflet fidèle de la solidité osseuse. Et il est abusif sur le plan médical de transformer l’ostéoporose commune en maladie… mais cela reste très lucratif. Le risque de fracture osseuse est corrélé scientifiquement aux risques de chute… lutter contre les facteurs de chute semble actuellement plus efficace que tous les médicaments anti-ostéoporotiques, caractérisés par leurs promesses non tenues. 

    Quelles sont les causes de l'ostéoporose commune ?

    L’ostéoporose commune primitive est (à mon avis d’observateur critique et de thérapeute libéral indépendant) simplement le résultat d’une mauvaise hygiène physique, tout au long de la vie, basée sur la sédentarité moderne du monde occidental et sur l’alimentation trop acidifiante avec les excès de viande des pays riches, de céréales mutées, de produits laitiers animaux.

    La géographie et l’épidémiologie de cette tendance du squelette à perdre trop rapidement sa masse osseuse est superposable à l’Occident et à son mode de vie (États-Unis d’Amérique du Nord, Canada, Europe, Australie, Nouvelle-Zélande.)

    Au rayon de la prévention, que proposez-vous ?

    Ne pas accélérer le vieillissement osseux en respectant une hygiène de vie tout au long de son existence et non simplement quand commencent la vieillesse ou la ménopause

    L’hygiène de vie comporte une hygiène gestuelle avec un minimum d’activité physique, puisque la marche est le mode de déplacement naturel de l’homme, et une alimentation adaptée à la génétique humaine forgée au Paléolithique et non selon l’alimentation de ces 100 dernières années.

    Je propose donc l’alimentation « bio » avec beaucoup de végétaux, beaucoup moins de viande et de céréales, l’éviction totale des produits laitiers, des cuissons basse température à la vapeur douce. 

    Pourquoi insistez-vous tellement sur l'exercice physique ?

    Les sportifs ont plus de masse osseuse car ils possèdent plus de masse musculaire.

    L’os est un tissu vivant que l’on peut stimuler par des contraintes et les petits chocs en sautillant d’un pied sur l’autre, comme cela se produit dans la course… courir avec un sac à dos chargé de quelques kilos est une bonne méthode pour stimuler l’os… à condition de ne pas l’avoir empoisonné auparavant par des BIPHOSPHONATES… classe de « médicaments » vendus comme « anti-ostéoporose », détestée à juste titre par les dentistes car ils peuvent être à l’origine d’ostéonécrose du maxillaire, très douloureuse. 

    Selon vous, il faut en finir une fois pour toutes avec la dictature du calcium contenu dans le lait de vache…

    Le calcium du lait de vache est fait pour son veau, exclusivement… Tout comme les hormones de croissance contenues dans le lait de la vache, tout comme les immunoglobulines du lait de vache, destinées au veau pour lutter contre des maladies bovines. Je prétends qu’il faut en finir avec les laits animaux pour les humains… tout court. (Les agriculteurs sont les premières victimes de notre société chimicolactée.) 

    Peut-on prévenir (soigner) l'ostéoporose par des médicaments ?

    Catégoriquement NON. La vitamine D n’est pas un médicament, c’est une hormone fabriquée par l’homme sous l’action des rayons du soleil. C’est donc un produit naturel indispensable à la santé humaine, qui agit favorablement sur l’ensemble des cellules humaines, en plus de ce que l’on connaît déjà sur la cellule osseuse. Le calcium, le magnésium, le phosphore, le manganèse, etc. sont aussi des éléments naturels dont nous sommes constitués et qui sont recommandés pour prévenir l’ostéoporose. Mais on ne peut pas appeler cela des « médicaments » ! 

    Un dernier mot pour clore le sujet ?

    La connaissance scientifique peut avancer par… des erreurs, des errements, des doutes, des retours en arrière, des regrets. « L’erreur est humaine… Il est diabolique de persévérer » et surtout de vouloir s’y complaire… La notion d’ostéoporose « maladie de la femme ménopausée » a du plomb dans l’aile, et c’est tant mieux. 

    Je remercie très chaleureusement mon collègue rhumatologue pour ses conseils qui feront grincer pas mal de dents. L’objectif n’est pas de faire plaisir aux fabricants des laboratoires – comme y sont attachés certains médecins-journalistes-médiatiques de la télévision – pour recommander des médicaments coûteux, inutiles et souvent dangereux qui plombent toujours davantage le budget de la santé. 

    Mon objectif est d’enseigner la santé pour que vous restiez en pleine forme, la tête sur les épaules et les pieds dans les bottes. 

    Bonne santé à tous 

    Professeur Henri Joyeux

      P.S. Vous pouvez vous inscrire gratuitement à la Lettre du Professeur Henri Joyeux


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  • L’ami de Roselyne souffrait de sciatique aiguë depuis 2 mois.

    L'huile essentielle anti-douleur

    Cela lui était tombé dessus sans prévenir et les fortes doses d’anti-inflammatoires oraux et de cortisone — inefficaces— n’avaient réussi qu’à lui détraquer sa digestion et à le déprimer encore plus.

    C’est dommage car dans le cas d’une sciatique, il faut lutter contre l’inflammation localement, en l’occurrence au niveau des vertèbres lombaires, dans le bas du dos.

    Mais avant de faire des infiltrations de cortisone directement dans la colonne vertébrale, il faut essayer tout simplement l’huile essentielle de Gaulthérie couchée : elle contient du salicylate de méthyle qui en fait une plante reine pour lutter contre la douleur. Vous en diluez 8 gouttes dans une cuillère à café d’huile végétale (celle de votre cuisine fait l’affaire) et massez le bas du dos. Vous pourriez être étonné de l’efficacité !


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  • Coups, bleus ou bosses

    Que faire pour un adulte ?

    Appliquer sans trop appuyer 2 gouttes d’HE d’immortelle (Helichrysum italicum) pure sur la zone touchée. Répéter 6 fois dans la journée.

    Que faire chez un enfant de 3 à 13 ans ?

    Appliquer sans trop appuyer 1 goutte d’HE d’immortelle (Helichrysum italicum) mélangée à 3 gouttes d’huile végétale d’arnica pure sur la zone touchée.
    Répéter 6 fois dans la journée.

    Remarques :  En homéopathie, l’arnica est conseillé par voie orale. Demander au pharmacien.

     

    aroma astuces

    Mal au ventre

    Que faire pour un adulte ?

    Masser dans le sens des aiguilles d’une montre avec un mélange composé de 1 cuillerée à café d’huile de calendula et 3 gouttes d’HE de basilic (Ocimum basilicum), jusqu’à pénétration complète.

    Que faire chez un enfant de 3 à 13 ans ?

    Masser dans le sens des aiguilles d’une montre avec 1 cuillerée à café d’huile de calendula, jusqu’à pénétration complète. Cette astuce aroma marche aussi bien pour les règles douloureuses que pour la digestion difficile ou les coliques.

    Remarque : Cette astuce aroma marche aussi bien pour les règles douloureuses que pour la digestion difficile ou les coliques.

     

    Copie de Réparer

    Brûlures légères et coups de soleil

    Que faire pour un adulte ?

    Refroidir la zone sous l'eau courante à 15° pendant 15 minutes. Appliquer ensuite 2 gouttes d'HE de lavande aspic, toutes les heures pendant 6 heures.

    Que faire chez un enfant de 3 à 13 ans ?

    Après avoir refroidi la peau abîmée, masser un mélange de 3 gouttes de gel d'aloe vera slow additionné de 1 goutte d'HE de lavande aspic et laisser reposer. Recommencer jusqu'à 6 fois par jour si besoin.

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    Cheville tordue

    Que faire pour un adulte ?

    Frotter doucement 3 gouttes d’HE de gaulthérie (Gaultheria procumbens) dès que possible, jusqu’à pénétration complète.

    À répéter jusqu’à ce que la douleur s’estompe. Si la douleur est plus intense après 24 heures, consulter très vite.

    Que faire chez un enfant de 3 à 13 ans ?

    Placer un sachet de petits pois congelés sur la cheville posée sur un coussin, en position de repos. Le froid fait du bien, et vite.

    Remarque : pour les adultes, l’astuce du froid complète bien celle de l’huile essentielle à masser.

    piqures

    Piqûre d’insecte (moustique, taon, guêpe…)

    Que faire pour un adulte ?

    Appliquer 2 gouttes d’HE de lavande aspic (Lavandula spica) pure sur la zone touchée. À répéter toutes les heures pendant 6 heures.

    Que faire chez un enfant de 3 à 13 ans ?

    Appliquer 1 goutte d’HE de lavande aspic (Lavandula spica) mélangée à 1 goutte d’huile de calendula sur la zone touchée. À répéter toutes les heures pendant 6 heures.

    Saignement de nez

    Que faire pour un adulte ?

    Imbiber une mèche de coton de quelques gouttes d’HE de ciste ladanifère (Cistus ladaniferus). Introduire le coton juste à l'entrée de la narine et se tenir bien droit, le visage légèrement tourné vers le haut. Idem que pour les adultes

    Que faire chez un enfant de 3 à 13 ans ?

    Idem que pour les adultes

     astuces aroma

    Coupures (superficielles)

    Que faire pour un adulte ?

    Verser 2 gouttes d’HE de ciste ladanifère (Cistus ladaniferus) sur la plaie. Comprimer avec un pansement adéquat.

    Les jours suivants, appliquer 1 goutte d’huile de millepertuis pour aider à cicatriser.

    Que faire chez un enfant de 3 à 13 ans ?

    Idem que pour les adultes

    Astuce en plus : une fois refermée, la plaie peut être massée avec un peu d'huile de millepertuis qui aide à cicatriser mieux.

    N'hésitez pas à télécharger le tableau récapitulatif  des conseils aroma de la Slow Cosmétique à emporter partout pour soigner les petits bobos du quotidien !

    Les conseils présentés dans le tableau sont issus du livre publié chez Solar : "Bien-Être au naturel" par Julien Kaibeck.

       https://www.slow-cosmetique.com/le-mag/aromatherapie-bobos-quotidiens/


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  •   Truc transmis par Simone C. de l’Orne

    Je vous donne le conseil d’un dentiste : pour garder un appareil dentaire brillant, il faut le nettoyer avec du savon de Marseille. Je le fais ; le métal et la résine restent impeccables. »

     Rebelle-Santé n° 165


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  •  Comment réaliser une préparation raffermissante et hydratante pour le buste, à base d'algues et de sel de Guérande.

    Fucus 
       À l’origine de la vie sur Terre, le milieu aquatique et ses rivages sont importants pour l’entretien de l’organisme humain. Aussi, combiner les éléments de deux écosystèmes différents qui, chacun à leur manière, participeront à votre bien-être. Sur les côtes bretonnes, le sel marin et les algues sont à la base de la thalassothérapie française.
       Mettez à profit les propriétés de tous ces éléments dans un soin corporel afin de raffermir votre buste.
    • À cet effet, jeter une poignée de fucus (Fucus vesiculosus), une algue marine, dans un bol d’eau froide.
    • Ajouter une cuillerée à café de sel fin de Guérande.
    • Porter à ébullition, donner quelques tours de bouillon, éteindre le feu, couvrir et laisser infuser quelques heures.
    • Filtrer la préparation.
    • Dans un récipient, déposer 8 à 10 cuillerées à soupe de boue de la mer Morte.
    • Ajouter une cuillerée à soupe de l’infusion concentrée de fucus. Bien mélanger.
    • Incorporer à cette préparation une cuillerée à café d’huile de macérat de carotte et trois gouttes d’huile essentielle de bois de rose.
    • Mêler afin d’obtenir une masse parfaitement lisse et onctueuse.
    • À l’aide d’un pinceau large et plat, étaler la préparation d’abord sur le cou (par des traits remontants), puis sur le décolleté, ensuite sur les seins en les recouvrant de toutes parts.
    • Laisser agir 15 min, puis se rincer dans le bain ou sous la douche.
    • En vous accordant ce soin une fois par semaine, votre peau se retrouvera raffermie, revitalisée, nourrie et réhydratée.

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  • Un antimite naturel 10 fois plus efficace qu’un produit chimique


    Plutôt que de bourrer vos placards de boules chimiques antimites (souvent des insecticides de la famille des pyréthrinoïdes), voici une recette pour fabriquer des « cailloux » antimites en argile :

    • Prendre de l’argile blanche et de l’argile rose, mettre un peu de poudre dans une tasse, mouiller avec de l’eau bouillie jusqu’à obtention d’une pâte épaisse qui puisse être moulée au bout des doigts.
    • Bien sécher
    • Déposer ces petites boules dans un récipient en bois et verser dessus quelques gouttes d’huile essentielle de cèdre de l’Atlas.

    Les mites détestent cette odeur et chercheront ailleurs d’autres pulls que les vôtres à dévorer.


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  • J’adore le coca cola. Pas le light. Pas le zéro. Le vrai.
       http://jebenislinventeur.blogspot.fr/search?updated-max
     
     
       C’est à lui tout seul ma trousse de secours, mon détergent tout-en-un miracle, mon astuce beauté…Un couteau suisse que toute ménagère, tout bricoleur, devrait avoir chez soi.
       Je l’aime tellement que je l’appelle par son petit nom ; coca. C’est pas beau, cette complicité ?
       Mon coca est plus fort que Détach’plus. Aucune trace de gras, de sang, d’encre ne lui résiste. Une bonne dose de coca sur les parties tâchées, et mes vêtements, mes tissus restent comme neufs.
       Mon coca redonne une nouvelle vie à mes bijoux. Colliers ternes ? Bagues sans éclat ? Hop, un bon bain de coca et les voilà comme neufs, lustrés comme un sou au premier jour.    
       Mon coca est le meilleur agent antirouille de la Terre entière. Une simple onction du produit miracle sur les parties rouillées de votre robinetterie, et mes yeux en sont éblouis. Ouah !
       Mon coca n’a peur de rien. Une fois lancé, rien ne lui résiste et rien ne l’arrête. Super détartrant, en trois minutes il détartre ma bouilloire. Non content de son acte héroïque, il ressuscite une casserole brulée au troisième degré. Cerise sur le gâteau, il dissout en un temps record le steak immangeable qui en résulte (oui, celui-là même qui a brûlé dans la casserole…ça arrive…). Plus aucune trace, ni vu ni connu !
       Mon coca est un super-héros. Canalisations bouchées ? Lavabo qui reflue ? Toilettes encombrées ? Super-coca à la rescousse. Hop j’agite, hop j’applique, hop je laisse agir, et hop miracle c’est débouché !
       Mon coca, tant qu’on y est, désincruste la saleté des toilettes. Rien qu’en laissant agir. Magique, je vous dis…Et si serviable. 
       Mon coca est mon fidèle serviteur dans mon jardin potager. A l’aide de ses super pouvoirs acides, il fait fuir escargots et limaces. A moi les belles salades !
       Mon coca s’occupe du moteur de ma voiture, lorsque celui-ci est encrassé. Un petit décrassage express, et en voiture !
    Oui, vraiment, je bénis l’inventeur du coca.
    Pardon, vous disiez ? En boire un grand verre bien frais ?
    Quelle drôle d’idée.

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  • En pleine polémique sur les substances toxiques que contiennent les produits d'entretiens conventionnels, FemininBio vous donne ses recettes de grands-mères pour un ménage bio, écolo et naturel, bon pour votre santé et pour votre environnement.

      http://www.femininbio.com/maison-jardin/conseils-astuces/que-faire-cristaux-soude-83731

    Les cristaux de soude, c’est quoi au juste ?

    Les cristaux de soude (également nommés carbonate de soude ou de sodium) étaient traditionnellement obtenus à partir de l’évaporation de l’eau des lacs salés en Égypte et Amérique du Sud, ou à partir des cendres de végétaux marins. Aujourd’hui, on fabrique ces cristaux selon des procédés chimiques,  à partir de sel de mer et de craie. La soude en cristaux se présente sous forme de poudre cristalline soluble dans l’eau, semblable à du sel. Elle a des propriétés nettoyante, dégraissante et désodorisante qui en font un produit ménager efficace dans la maison, en bricolage ou à l’extérieur. 

    Choisir une soude en cristaux efficace

    La soude en cristaux concentrée est 3 fois plus active que les cristaux de soude hydratés traditionnels. Choisissez donc une formule concentrée, comme celle proposée par Ecodis. Son conditionnement en 500 grammes avec emballage en kraft en font un produit économique et écologique. 

    Usages et précautions d’emploi

    Les cristaux de soude se conservent à l’abri de la chaleur et de l’humidité, pendant des années. S’ils sont très efficaces, leur utilisation doit être soumise à quelques précautions d’emploi. Utilisez toujours des gants et évitez le contact avec les yeux et les muqueuses. Ne les mélangez jamais à de l’acide, la chaleur dégagée pourrait entrainer des projections. Ne l’utilisez jamais sur de l’aluminium, du chêne ou du châtaigner (bois riches en tanins).

    Petite astuce : la chaleur augmente les propriétés de la soude en cristaux diluée dans de l’eau, pensez donc à la dissoudre dans de l’eau tiède plutôt que froide. Armé de ces quelques conseils d’usage, vous êtes prête à découvrir ses diverses applications. 

    Faites le grand ménage chez vous

    Pour fabriquer un nettoyant multi-usage en deux minutes, faites dissoudre 1 c.s de cristaux de soude dans un litre d’eau chaude. Vous pouvez ajouter 2 cuillères à soupe de savon noir liquide et 20 gouttes d’huile essentielle de votre choix. Cette solution nettoie et dégraisse les meubles de cuisine et de salle de bain, les surfaces graisseuses (hotte, plan de travail, four…) et même les peintures. Elle nettoie également les sols non cirés ni huilés. 

    Récupérez votre vaisselle tachée

    Faites dissoudre 20 à 40 gr. de cristaux de soude par litre d’eau tiède ou chaude. Versez dans vos récipients, verres, flacons et vaisselle ternis ou tachés par le thé ou le café. Refermez, agitez et laissez agir quelques heures, avant de bien rincer. Les voilà comme neufs. Vous pouvez également « ravoir » vos vieilles casseroles (pas en fer ni en aluminium !) en mettant une couche de cristaux dans le fond, couvrant d’eau bouillante et laissant agir une demi-journée. Pensez à bien rincer !

    Neutralisez la dureté de votre eau de lessivage

    Pour enlever la dureté de l’eau lors d’une lessive, ajoutez 0.1 gr. de soude par litre d’eau de lavage et par degré de dureté (par exemple, pour 20 litres d’eau d’une dureté 22, ajoutez 44 gr. de soude). Double action garantie : le linge est nettoyé et le calcaire ne se dépose pas dans la machine. Petite astuce : les cristaux de soude complètent et potentialisent l’efficacité des noix de lavage. Ajoutez 2 à 3 cuillères à soupe de cristaux dans votre machine avec vos noix de lavage, l’effet nettoyant en sera démultiplié. 

    Assainissez vos canalisations et vos toilettes

    Pour éliminer les odeurs et entretenir vos canalisations, versez-y 3 cuillères à soupe de soude et du vinaigre d’alcool. Versez 2 litres d’eau bouillante après quelques minutes. Rincez abondamment par la suite. Pour décrasser vos toilettes, diluez ½ verre de soude dans un seau d’eau chaude, versez et laissez agir 15 minutes, brossez et tirez la chasse.

    Décollez votre vieux papier-peint

    Diluez 2 à 3 cuillères à soupe de soude dans un seau d’eau chaude, appliquez sur le vieux papier peint en mouillant bien le mur à l’aide d’une éponge. Le papier se décolle aisément après une minute.

    Décrassez votre terrasse

    Pour donner un coup de neuf à votre terrasse, diluez 2 cuillères à soupe de soude en cristaux dans un seau d’eau chaude, frottez avec un balai brosse. La méthode marche également sur toutes les surfaces en pierre et en bois (sauf le chêne et le châtaignier), notamment pour enlever les lichens et moisissures grâce à l’action alcaline du produit

    Décapez en douceur vos peintures à l’huile et vos cires

    Faites dissoudre 3 cuillères à soupe de soude dans un litre d’eau bouillante, passez à l’éponge sur les couches de cire ou de peinture à l’huile et attendez 5 à 10 minutes. Les vieilles couches brunissent et se dissolvent. Rincez et laissez sécher un bon moment avant de poncer et d’appliquer une nouvelle couche de peinture fraîche.

    Votre contributrice Léa Durupt est l'auteure du blog Je bénis l'inventeur, contributrice au blog participatif Vivremieux ! et co-animatrice sur Radio Médecine Douce.


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  • Si le sucre et le sel semblent faire plus de dégâts que de bienfaits au niveau de la santé, je vous propose aujourd’hui de les recycler dans vos cosmétiques maison.

    Sucre et sel pour la peauPourquoi le sucre ? Parce que le sucre en poudre est un parfait exfoliant qui s’ignore, ou plutôt que l’on ignore.

    En effet, il contient de l’acide glycolique, un acide alpha-hydroxylé très utilisé dans les produits de soin pour la peau, notamment les peelings. En fondant sur l’épiderme, il va donc exfolier la peau par réaction chimique. Quant à sa texture en forme de petits grains, elle est parfaite pour vous débarrasser de vos peaux mortes et vous faire une belle peau bien lisse tout en douceur.

    Qu’il soit roux ou blanc, va donc pour le sucre ! Évitez simplement le sucre glace, à moins de vouloir ressembler à un habitué de la cour de Versailles sous Louis XIV.

    Mon astuce sucrée : comptez toujours une part de sucre très fin dans une part d’huile bio ou de Sucre et sel pour la peaucrème bio. Vous obtiendrez alors une pâte à masser tout doucement sur le visage jusqu’à ce qu’elle fonde, pour un peeling maison très efficace. Mais aussi pour avoir des lèvres toutes douces !

    Quid du sel ? On n’y pense pas forcément, mais par sa texture, le sel également est un exfoliant naturel qui a beaucoup d’avantages. Le premier : son prix. Pour le reste, il a comme le sucre la propriété d’éliminer les

    peaux mortes et de lisser la peau. Il convient uniquement pour le corps et non le visage.

      À vous de choisir votre sel en fonction de l’effet recherché. Des grains fins seront utiles pour un gommage assez précis quand des gros grains conviendront parfaitement à un gommage superficiel et revigorant. Je vous conseille tout de même d’éviter le gros sel de mer, un peu trop corrosif à mon goût. Plus les grains sont ronds et réguliers, meilleur est le résultat.

    C’est parti pour un gommage pour le corps vraiment gourmand aux notes sucrées-salées.

    Sucre et sel pour la peau  Pour préparer ce gommage au naturel, il vous faut simplement mélanger les ingrédients suivants dans un bocal en verre :

    •  4 cuillères à soupe de sucre en poudre
    • 1 cuillère à soupe de sel (personnellement, je prends souvent du sel de Guérande au grain régulier)
    • 2 à 3 cuillères à soupe d’huile végétale (j’aime bien l’amande douce, mais ça marche tout aussi bien avec de l’huile d’olive).


    Mélangez bien et utilisez à raison d’une grosse poignée par zone à gommer. Vous aurez assez pour 1 ou 2 gommages du corps entier selon votre corpulence. Le mélange ne se conserve pas plus de quelques jours !

    Pas besoin d’aller faire les courses ; vous trouverez sans mal tous les ingrédients de ce petit soin rapide à réaliser directement dans votre cuisine et vous pourrez l’utiliser jusqu’à deux fois par semaine sous la douche.

    En bonus, je vous livre encore une petite astuce. À l’occasion, j’aime bien ajouter à cette préparation trois gouttes d’huile essentielle de lavande ou d’orange douce [1]. Si vous en avez à la maison, n’hésitez pas à l’essayer. En plus d’avoir une peau toute douce, elle sentira délicieusement bon.

     julien.kaibeck@sante-nature-innovation.fr


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  • Mettez du riz ailleurs que dans votre cuisine

    Au Japon, comme c’était le cas jusqu’au XVIIIe siècle en France, on a d’ailleurs plutôt tendance à éviter les expositions prolongées. La beauté est donc à chercher dans les tons clairs, ces tons qui dispensent leur propre lumière et qui peuvent littéralement illuminer votre visage.

    Secrets de beauté des Japonaises

    Ainsi, pour un teint de porcelaine absolument délicat, le secret des Japonaises est tout simplement d’utiliser… de la poudre de riz !

    Cette poudre est naturellement riche en vitamines E et B, mais aussi en phosphore et en magnésium. Non seulement, elle est excellente pour la santé avec ses propriétés antioxydantes, mais en plus, elle rend votre teint exceptionnellement soyeux. Quant à l’amidon qu’elle contient, il va absorber les excès de sébum.

    Vous me direz que c’est déjà ce que fait votre poudre libre du commerce. Oui, mais il y a fort à parier que votre poudre contient du talc, des polymères synthétiques, du parfum synthétique et j’en passe !

    Il est possible de vous fabriquer une poudre libre maison en mélangeant simplement de l’amidon de maïs, de l’amidon de riz (ou de la farine de riz) et de l’argile blanche surfine à parts égales dans un mortier. Il faut bien mélanger et pilonner, puis conserver dans un poudrier recyclé bien propre. On applique alors simplement cette poudre de riz en infime quantité sur le visage à l’aide d’un pinceau, en fin de maquillage… Idéal pour les peaux grasses !

    Je vous livre une autre recette au riz : un masque très simple à préparer, qui va bonifier votre visage et rendre votre peau encore plus soyeuse.

    • Secrets de beauté des JaponaisesEtalez d’abord un peu d’huile de son de riz [1] légèrement tiède sur votre visage
    • Appliquez par-dessus un mélange de farine de riz, avec un tout petit peu de lait (juste de quoi obtenir un aspect pâteux). Massez légèrement.
    • Au bout d’une quinzaine de minutes, vous sentirez clairement la différence
    • Il ne vous reste plus qu’à vous rincer à l’eau claire

    Thé vert : dans le bain ou en glaçons !

    Pour optimiser les effets du soin traditionnel au riz, vous pouvez commencer votre petit rituel beauté par un bain de vapeur délicieusement relaxant. Il s’agit ni plus ni moins d’une bonne vieille fumigation, sauf qu’ici l’action de la vapeur n’intervient pas au niveau des bronches et des sinus, mais directement sur l’épiderme.

    Pourquoi donc ne pas faire infuser un peu de thé vert dans votre bol d’eau frémissante ? La plante est réputée pour ses propriétés anti-âge.

     Secrets de beauté des Japonaises Vous pouvez aussi fabriquer très simplement des glaçons de thé vert en congelant votre infusion de thé vert. Ces glaçons que vous appliquerez de temps en temps directement sur le visage en massage vous serviront de petit coup de fouet du matin pour resserrer les pores de votre visage et renforcer l’effet liftant de ces soins.

       Attention, cependant, à ne pas les appliquer sur les paupières mobiles, trop fragiles pour le froid. Par contre, appliqués sur le contour osseux des yeux, ils seront très efficaces pour combattre les cernes de façon 100 % naturelle.

    Le thé vert est vraiment un incontournable de la beauté au Japon et vous comprenez mieux pourquoi.

    Bien sûr, ne vous privez surtout pas, à l’occasion, de vous en servir une petite tasse juste pour le plaisir.

    Il n’y a pas que vos dents qui doivent être brossées

    Secrets de beauté des JaponaisesJe voudrais vous confier un dernier secret de beauté des Japonaises. Il s’agit d’un brossage corporel intégral comme cela se pratique régulièrement au Japon. Les Japonaises sont habituées à se brosser le corps de façon quotidienne.

    Je vous conseille d’essayer cette pratique méconnue par chez nous juste avant de prendre votre douche : vous brosser le corps élimine les peaux mortes et dynamise le système circulatoire sanguin. Au début, ce geste va vous paraître étrange mais vous en tirerez rapidement une sensation de bien-être dont vous ne pourrez plus vous passer.

    Secrets de beauté des JaponaisesAttention, pensez bien à choisir une brosse à poils doux, sinon vous allez vous faire mal !

    Essayez aussi cet autre geste traditionnel qu’utilisent encore les Japonaises. Elles ont l’habitude d’exercer des pressions sur les points « Tsubo », ces points thérapeutiques qui agissent sur tout l’organisme et permettent d’en régler certains dysfonctionnements. Cela demande bien sûr quelques connaissances, mais les plus connus se trouvent derrière les lobes des oreilles, au niveau des tempes et à la base des narines. Vous pouvez aussi commencer, si ce n’est déjà fait, par vous exercer à la gymnastique faciale comme je vous l’ai expliqué sur  Slow Cosmétique.

    J’espère vous avoir fait voyager un peu. Secrets de beauté des Japonaises

    Et d’ici ma prochaine lettre, prenez bien soin de vous !

    Julien Kaibeck

    Soutenez le mouvement Slow Cosmétique grâce au shopping beauté engagé sur www.slow-cosmetique.com


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  • Les aliments qui font les dents blanches

    Mais tous les aliments ne font pas jaunir les dents. En fait, ils sont nombreux à contribuer à maintenir leur couleur de perle :

    • Dents blanchesles pommes, les amandes, les carottes. Ces aliments riches en fibres « solides » nécessitent d’être bien mâchés et produisent l’effet d’un brossage de dent naturel. De plus ils stimulent la production de salive qui neutralise les attaques acides des bactéries ;
    • la rhubarbe, les épinards, les carottes, les crucifères (chou-fleur, brocoli, etc.), le cacao. Après en avoir mangé, ces aliments laissent généralement une drôle de sensation en bouche. C’est parce qu’ils sont riches en acide oxalique qui capture le calcium de l’émail et forme une couche protectrice sur la dent. À éviter si vous souffrez de goutte ou d’insuffisance rénale.

    Blanchir ses dents à la maison

    Voici deux trucs de grand-mère qui marchent pour blanchir ses dents chez soi, sans risque :

    • Dents blanches

        frotter vos dents avec l'intérieur d'une pelure d'orange, autrement dit la partie blanche qui se trouve entre l'écorce de l'orange et sa partie charnue. En langage scientifique, le blanc de l'orange s'appelle le mésocarpe et il contient des composés chimiques qui blanchissent les dents. Frottez pendant 45 secondes vos dents et brossez-les une demi-heure après ;

    • Dents blanchespâte de fraise et de poudre à lever (bicarbonate de soude) : les fraises contiennent un composé qui agit comme un agent blanchissant naturel. Ecrasez une fraise juste mûre et mélangez-la avec du bicarbonate de soude jusqu'à obtenir la consistance d'une pâte. Les fraises sont acides mais la soude neutralise l'acidité. Appliquez cette pâte sur vos dents, laissez agir 20 minutes et rincez. Attendez une demi-heure puis brossez vos dents pour éliminer le sucre naturellement contenu dans la fraise.

      Certaines personnes affirment par ailleurs que brosser les dents avec du charbon végétal ferait aussi blanchir les dents mais je n'ai pas d'avis sur cette question. (lavieenvert a essayé et est très satisfaite du résultat)

    À votre santé !

    Jean-Marc Dupuis (Sante Nature Innovation)


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  • Pour se démaquiller en douceur, rien de mieux que cette lotion douce et parfumée où se mêlent des senteurs de garrigue, de prairie et de jardin fleuri.

    Ingrédients

      Lotion hydratante aux herbes et fleursPréparation : 40 minutes
       1 verre d'eau de source
       2 cuillères à soupe de chaque plante : feuilles de sauge fraîches, fleurs d'achillée millefeuille hachées
       1 cuillère à soupe de chaque eau : rose et hamamélis
       1 cuillères à soupe de glycérine
       10 gouttes d'huile essentielle de benjoin

      Préparation

    Dans une casserole, porter l'eau de source à ébullition.

    Plonger les plantes, couvrir, laisser frémir 15 minutes puis arrêter le feu.

    Laisser refroidir, filtrer puis verser le liquide dans un contenant que vous aurez fait bouillir au préalable pendant 15 minutes pour le stériliser.

    Ajouter l'eau de rose et d'hamamélis, la glycérine et le benjoin. Secouer longuement.

    Conserver cette lotion au réfrigérateur et secouer avant chaque utilisation.

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  •  

    Que faire avec mes huiles ?

    Voici une liste succincte qui reprend les utilisations principales des huiles essentielles, avec une proposition d’essence pour chaque utilisation. Vous allez enfin savoir à quoi servent vraiment les huiles essentielles.

    • Conservateurs : On peut doser à 2 % d’huiles essentielles un produit cosmétique maison (crème, masque) pour mieux le conserver. On opte pour : lavandin, lavande vraie, lavande aspic, tea tree, niaouli, tous les mélaleuques, géranium, petit-grain bigarade…
    • Parfums : On peut doser jusqu’à 5 % une préparation maison à base d’alcool bio ou un baume solide à base de cire d’abeille pour obtenir un produit « parfumant » très naturel. On opte pour : les agrumes, l’ylang-ylang, les lavandes, les myrtes, encens, patchouli…
    • Actifs traitants l’acné ou les imperfections : On dose un produit huileux à 3 % d’huiles essentielle pour une application locale. On opte pour : romarin à verbénone, tea tree, palmarosa, niaouli, les lavandes, carotte sauvage ou cultivée…
    • Actifs anti-âge : 1 à 3 % d’huile essentielle aux vertus antioxydantes dans votre crème la rend digne des meilleures formulations anti-âge. On opte pour : rose de Damas, bois de rose, bois de Hô, hélichryse italienne (immortelle), myrrhe…
    • Actifs peaux sensibles ou rougeurs : Il faut 3 % d’huile essentielle de ciste ladanifère, d’immortelle ou de camomille allemande (matricaire) dans un produit d’utilisation locale pour un effet sur la couperose ou les rougeurs.
    • Assainissants et toniques des défenses naturelles : On peut frictionner localement 6 gouttes de certaines huiles essentielles pour aider l’organisme à lutter contre l’infection. On opte pour la lavande aspic, le tea tree, le ravintsara, ou l’eucalyptus radié, et on ne pratique cela qu’à partir de 12 ans.

    Vous aimeriez en savoir plus ou apprendre à utiliser également les huiles végétales, l’argile, le miel et d’autres remèdes de beauté ou de bien-être ? Alors permettez-moi de vous inviter à découvrir tout cela dans mon livre Le Bien-être au Naturel de Julien Kaibeck [1], je l’ai conçu spécialement pour cela.

      www.slow-cosmetique.com


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  • (.....)

    8 astuces pour économiser sur la nourriture  Ceci dit, il est de toute façon inexact de dire que les fruits et légumes coûtent plus chers que la nourriture industrielle.

       Des calculs ont été réalisés qui montrent que se nourrir de choux, céleri, poireau, carotte, oignon, navet, haricots, était moins cher que les plats préparés et la malbouffe. [2]

       Au cas où vous ne seriez pas convaincu, voici huit astuces intéressantes pour manger des légumes sans vous ruiner, même si vous n’avez pas de potager :

    1.   Profitez des légumes qui sont toujours économiques : carottes, navets, choux, poireaux. Les choux en particulier sont à redécouvrir, de toutes les espèces, sous toutes leurs formes, crus ou cuits, y compris la choucroute et les choux de Bruxelles.
    2. 8 astuces pour économiser sur la nourritureAchetez vos fruits à des stades de maturité différents pour éviter les pertes. Rappelez-vous : ce qui coûte cher, ce n’est pas tant ce qu’on achète, mais ce qu’on jette ;
    3. Achetez directement aux producteurs pour ceux qui ont la chance de vivre à la campagne. Dans certains endroits, il est possible de récolter soi-même ses fruits et légumes dans le verger ou le champ, ce qui évite de payer la main d'œuvre, et fait une activité d’extérieur utile et agréable ;
    4. Découvrez les nouvelles "filières" qui se créent pour distribuer les légumes et fruits qui ne finissent jamais au supermarché car réputés invendables. Des initiatives naissent un peu partout pour permettre à ces fruits et légumes de finir dans l'assiette du consommateur plutôt que dans la poubelle. Et bien-sûr à un coût largement inférieur à ce qui se fait dans les supermarchés. C'est le cas du collectif des Gueules cassées en France ; [3]
    5. 8 astuces pour économiser sur la nourritureLes fruits et légumes surgelés ne sont pas forcément plus chers, ni moins bons. Au contraire, ils sont récoltés à maturité, à la haute saison, au moment où ils sont les plus abondants et les plus riches en vitamines. Congelés immédiatement et souvent à proximité du lieu de culture, ils conservent mieux leurs nutriments que les légumes « frais » qui ont été transportés en camion frigorifique et ont traîné dans des entrepôts et sur les étals.
    6. Utilisez les produits frais en début de semaine, après avoir fait vos courses, et gardez les produits en conserve ou surgelés pour la fin de la semaine ;
    7. Récupérez ! Utilisez les fruits abîmés dans les salades de fruits, les crumbles et les compotes, et les légumes défraîchis dans les potages, les soupes et les purées ; mon confrère Eric Müeller a donné récemment une magnifique liste des produits qu’on jette habituellement à la poubelle, mais qui peuvent parfaitement servir.
       

    A votre santé !

    Jean-Marc Dupuis  

      Sante Nature Innovation      sante-nature-innovation.fr 

    ******************************

    Sources :

    [1] Brian Wansink, Andrew S. Hanks, David R. Just. A plant to plate pilot: a cold-climate high school garden increased vegetable selection but also waste. Acta Paediatr. 2015 Apr 17

    [2] Les fruits et légumes à bon prix

    [3] « Gueules cassées » : les fruits et légumes moches bientôt vendus à l’étranger


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  •  Par Magali Quent le 22 mars 2016

    http://www.notretemps.com/sante/dietetique/alimentation-anti-cancer-principes-connaitre,i110821/

    Oui, le cancer est un fléau. De bonnes habitudes alimentaires jouent un rôle prépondérant dans sa prévention et sa rémission.

    1/L’alimentation importe plus que l’hérédité

    Seuls 5% des cancers sont liés à la transmission d’un gène spécifique. Autrement dit, dans 95% des cas, il n’y a pas de fatalité à développer la maladie. En revanche, on sait que la plupart d’entre nous abrite des "gènes de la susceptibilité au cancer" qui peuvent en augmenter le risque à force de contact répété avec différents éléments cancérigènes comme le tabac, le soleil, certains aliments... Et si le tabac reste le premier facteur environnemental à combattre car responsable de 30% des cancers, 20% sont directement imputables à l’alimentation. Laquelle constitue aussi une arme de prévention massive dès lors qu’elle fait la part belle aux aliments dotés de molécules potentiellement anti-cancéreuses, aptes à bombarder quotidiennement les tumeurs latentes pour les empêcher de se développer. 

    2/Pas de bonnes cellules sans une alimentation de qualité 

    Si le lien entre alimentation et cancer a été démontré, il n’existe pas pour autant de régime anticancer universel : nous n’avons en effet ni les mêmes gènes, ni les mêmes enzymes, ni donc la même susceptibilité au cancer. Dans l’impossibilité d’établir un régime 100 % personnalisé, il faut donc tabler sur une alimentation variée et de qualité. Car c’est à partir de ce terreau que nous fabriquons chaque jour les 70 millions de nouvelles cellules remplaçant celles qui meurent. Et si ce terreau est mauvais, la cellule en sera altérée… Et si l’assiette contient trop d’aliments déclencheurs (charcuteries, sel, viandes rouges) et pas assez d’aliments protecteurs (fruits, légumes, fibres), l’environnement sera favorable au développement des cellules cancéreuses. 

    3/Les antioxydants, essentiels à la prévention

    Pour prévenir le cancer, il est essentiel de s’assurer le concours d’aliments au pouvoir antioxydant. Ils permettent de bloquer les radicaux libres produits chaque jour par le travail de nos cellules et à l’origine du fameux stress oxydatif. Neutraliser ces radicaux libres éjectés par  la "respiration cellulaire", c’est limiter le risque que ces molécules n’entrent en collision avec des protéines, enzymes ou filament d’ADN, et induisent des mutations cancérigènes. C’est le cas si les radicaux libres endommagent un gène qui contrôle la multiplication cellulaire… Tabler sur des "piégeurs" de radicaux libres comme la grenade, l’ail, le brocoli, les noix, le curcuma ou le thé vert est donc indispensable à la prévention. 

    4/Associer certaines substances décuple leur force de frappe

    Certaines molécules anticancéreuses gagnent en efficacité quand elles sont associées entre elles. Ainsi, l’ail améliore la faculté du sélénium (présent dans le thon, les noix, le jaune d’œuf) à bloquer l’activité des radicaux libres et à pousser les cellules malignes à l’apoptose (elles se suicident !). Le poivre ou le piment prolongent la durée de vie du curcuma, vite détruit  une fois ingéré, et donc sa capacité à stopper la prolifération des cellules cancéreuses. Quant à la moutarde,  elle aide le brocoli à conserver ses vertus protectrices malgré la cuisson.

    5/Bon pour la femme ne veut pas dire bon pour l’homme...

    Environ 30% des cancers ont une origine hormonale. Soit parce que la croissance de la tumeur est stimulée par la testostérone (cancer de la prostate) ou les estrogènes (cancer du sein, de l’utérus), soit parce que les cellules de la tumeur présentent une quantité anormale de récepteurs auxdites hormones. Or celles-ci ne réagissent pas de la même façon à certains aliments. Si le jus de grenade a une action bénéfique unisexe, l’excès de laitages augmente le risque de cancer de la prostate chez l’homme, alors qu’il diminue celui du côlon chez la femme. Quant aux oméga-3 consommés en excès (poissons gras ou supplémentation), ils sont délétères sur le cancer de  la prostate alors que les oméga-6 auraient l’effet inverse.


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