• L’arnica est, selon le Dr Jean-François Ferrieu, homéopathe, la plante qu’il faut :

    « systématiquement utiliser après un traumatisme, quil soit physique (chute, coup, opération, accouchement, etc.) ou psychique (coup dur dans la vie, etc.). Il traite toutes les douleurs musculaires dès quil y a la sensation caractéristique de contusion, de courbature ou de meurtrissure généralisée [1]. ».

    Voilà pour l’usage de l’arnica en homéopathie, c’est-à-dire en dose infinitésimale.

    Mais l’arnica s’emploie aussi bien en phytothérapie classique, médecine par les plantes – et c’est l’option que j’ai choisie.  

    La plante qu’on est sûr d’utiliser

    Parmi tous les tubes, comprimés et sirops qui prennent la poussière dans les armoires à pharmacie familiales, larnica a cette intéressante particularité que vous êtes sûr de vous en servir régulièrement.

    Les jeunes en ont besoin quand ils reçoivent des mauvais coups en sport ou autre part ; les personnes âgées pour leurs rhumatismes et pour accélérer la convalescence en cas de chute, fracture, ecchymoses.

    Ces effets sont reconnus par la Commission E allemande (la commission créée en 1978 par le gouvernement allemand pour évaluer l’efficacité des remèdes traditionnels) et par l’ESCOP (organisme visant à harmoniser le statut réglementaire des médicaments à base de plantes au niveau européen).

    Efficace contre toutes les douleurs, dont l’arthrite et l’arthrose

    Toutes les douleurs – contusions, entorses, dislocations –, musculaires ou articulaires, sont soulagées par l’arnica.

    Appliquer un gel à l’arnica deux fois par jour pendant trois semaines permet de diminuer significativement la douleur des articulations et la rigidité musculaire en cas d’arthrite des mains et des genoux. C’est aussi efficace que l’ibuprofène, mais sans les effets indésirables [2].

    Le gel d’arnica s’est également révélé efficace pour soulager les douleurs et améliorer la mobilité des genoux [3] et des mains [4] en cas d’arthrose, là encore autant que l’ibuprofène.

    L’arnica soigne aussi les douleurs musculaires, les ecchymoses (bleus) et l’insuffisance veineuse. Ces effets bénéfiques sur la circulation expliquent certainement pourquoi elle accélère les guérisons.

    Globalement, toutes les douleurs et problèmes impliquant les articulations, les muscles, les veines bénéficieront de l’arnica. C’est le cas du syndrome du canal carpien, ces engourdissements dans les doigts et le poignet, qui touchent les personnes qui font des mouvements répétés du poignet pendant des périodes prolongées, les rétinopathies diabétiques, ces problèmes de vision liés à une mauvaise circulation sanguine dans la rétine chez les diabétiques, et toutes les douleurs qui suivent une opération chirurgicale, quand les tissus ont été traumatisés.

      https://www-1.netcourrier.com/netc/mail/msg.php?mailbox Sources :

    [1] Arnica Montana

    [2] Knuesel O., Weber M. & Suter A. « Arnica montana gel in osteoarthritis of the knee : an open, multicenter clinical trial ». Adv.Ther., 2002 ; 19 : 209-218.

    Widrig R., Suter A., Saller R. et al. « Choosing between NSAID and arnica for topical treatment of hand osteoarthritis in a randomised, double-blind study ». J. Rheumatol. Int., 2007 ; 27 : 585-591

     [3] Knuesel O., Weber M. et al. « Arnica montana gel in osteoarthritis of the knee : an open, multicenter clinical trial ». Adv. Ther., 2002 Sept.-Oct. ; 19 (5) : 209-218.

     [4] Widrig R., Suter A. et al. « Choosing between NSAID and arnica for topical treatment of hand osteoarthritis in a randomised, double-blind study ». J. Rheumatol. Int., 2007 Apr. ; 27 (6) : 585-591. Étude mentionnée dans : European Scientific Cooperative on Phytotherapy (Ed.). Arnicae flos, ESCOP Monographs on the Medicinal Uses of Plants Drugs. Centre for Complementary Health Studies, Université d’Exeter, Grande-Bretagne, 1997.


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  • Le petit-déjeuner de champion d’Anthony Berthou

      Publié par le Dr RUEFF dans sa lettre.

    Si j’avais une seule proposition à vous faire cependant, ce serait : évitez, dans la mesure du possible, toutes les préparations industrielles car elles contiennent obligatoirement, aux fins de meilleure conservation et d’exacerbation du goût, diverses substances dont nous ne maîtrisons ni la qualité, ni la quantité. Soyons conscients que les industriels sont contraints de se livrer une course au goût et donc saler, parfumer, sucrer, aromatiser…toujours plus et mieux que leur concurrent.

    J’essaye ici de traquer « l’ennemi prioritaire » et cet ennemi c’est justement le sucre et plus particulièrement le sucre à l’heure matinale.

    J’ai été interpellé par un bon message [1] de L’Institut pour la Protection de la Santé Naturelle (IPSN) [2] de début décembre 2016. Je vous en transmets quelques extraits car je suis en grande partie d’accord avec ce qui est dit.

    « Je vous livre ici la recette du petit-déjeuner de champion préconisée par le nutritionniste Anthony Berthou :

    • 1 à 2 oeufs à la coque (à remplacer par 15 à 20 g de protéines de chanvre en poudre pour les végétaliens ou un mélange riz/pois). 
    • 30 g d’oléagineux (noix, noix de cajou, amandes, noisettes) et 1 à 2 noix du Brésil. Non grillés c’est mieux, et avec la peau, sauf pour les personnes qui ont du mal à la digérer. 
    • 1 fruit coupé en dés : une banane, une pomme ou une poire selon la saison (bio bien sûr et avec la peau) et éventuellement 5 à 6 myrtilles en saison ou 1 kiwi. Limiter le tout à une portion de fruit (150 g). Vous pouvez éventuellement rajouter une dizaine de baies de goji bio. 
    • 15 à 20 g de graines de lin fraîchement moulues (…) ou une cuillère à soupe d’huile de lin, de cameline, de noix ou de chanvre. Toujours vierge et première pression à froid. 
    • Pour ceux qui apprécient le goût : ¼ de cuillère à café de cannelle en poudre.
    • Si vous souhaitez une texture onctueuse, rajouter ½ à 1 yaourt non sucré de chèvre, brebis ou soja. 
    • Eventuellement 20 à 30 g de flocons d’avoine, d’épeautre ou de châtaigne, ou une tartine de pain sans gluten de qualité (sarrasin) avec une cuillère à café de purée d’amandes complètes. 
    • Un thé vert bio infusé à 85 degrés ». 

    Je voudrais juste préciser et rajouter :

    • Qu’il faut souvent tenir compte des intolérances alimentaires, qu’on les constate par soi-même ou qu’on les détermine par un test simple et relativement peu coûteux par rapport aux services qu’il rend [3] qui ne nécessite pas de prise de sang ;
    • Qu’il faut être très attentif et évaluer par soi-même les effets d’une consommation régulière de produits apportant du gluten et/ou du lactose, en particulier chez les enfants ayant des troubles de l’attention,
    • Je préfère parler d’une petite poignée que d’un poids de 30 grammes.
    • Qu’il est parfois nécessaire de faire tremper les oléagineux la veille.
    • Que rien n’est obligatoire, même les œufs : on peut ne pas les aimer, les supporter ou y être intolérant(e). Je propose alors de remplacer par une protéine animale comme de temps en temps un peu de poisson, de jambon bio sans nitrate, même d’un peu de viande. Et pour les végétariens je conseille un complément que j’apprécie énormément le « Plant Fusion » distribué par en magasins ou certaines pharmacies ou le site NCI.
    • Que l’important, c’est avant tout de maîtriser et limiter la consommation de produits sucrés, en ayant toujours en tête les conséquences immédiates et à terme de cette alternance « hyperglycémie-hypoglycémie ». Consommez des fruits pas ou peu sucrés comme une pomme (bio ou du terroir) une poire ou des fruits rouges.
    • Qu’il est fondamental de consommer des protéines et des graisses naturelles de bonne qualité en début de journée : elles ont un effet rassasiant, donnent de l’énergie et, si elles ne sont pas systématiquement associées à de grandes quantités de produits sucrés, permettent d’éviter les troubles de l’attention en cours de matinée et le « coup de pompe » de fin de matinée.
    • Anthony Berthou insiste sur la nocivité des jus de fruits, en particulier du jus d’orange (mais c’est aussi valable pour le jus de pomme, de poire ou de pamplemousse) : « Refuser celui que l’on vous propose provoque bien souvent la réaction de votre hôte : “C’est bon pour démarrer la journée” ou encore “Vous savez, c’est du bio”. Car la plupart des gens s’imaginent que les jus de fruits sont bons pour la santé. En même temps, il est vrai que les autorités de santé en France en sont encore là : le Plan National de Nutrition et de Santé estime que prendre un jus d’orange revient à manger un fruit.
    • C’est un raisonnement un peu court. Car un verre de jus d’orange, c’est d’abord un concentré de sucre. A fortiori, si l’on vous sert un jus industriel auquel aura été ajouté du sirop de glucose. Mais même le bon jus pressé de vos mains contient trop de sucre. Simplement parce que le sucre se trouve dans le “jus” du fruit.
    • Ainsi, un jus d’oranges bio pressées reste deux fois plus sucré que le fruit seul !
    • Car la différence tient surtout au fait que dans un fruit consommé entier et non pressé, le sucre n’est pas seul. Il est livré avec des fibres et des nutriments qui le font passer moins vite dans le sang. L’avantage est que votre pancréas n’a, dans ce cas, pas besoin de surréagir. A l’inverse, si une dose trop forte de sucre arrive dans le sang, il est obligé, par réaction, de produire une quantité phénoménale d’insuline afin de rétablir l’équilibre.
    • Au fil des années, le risque de diabète de type 2 s'accroît. Cette maladie, autrefois appelée diabète non insulinodépendant (DNID) correspond à une hyperglycémie à cause d’un mauvais fonctionnement du pancréas. Soit la quantité d’insuline fabriquée est insuffisante pour traiter le diabète, soit l’insuline agit mal.
    • Le meilleur moyen d’éviter cette maladie - voire d’en sortir - est donc d’éviter les habitudes alimentaires qui gavent l’organisme de sucre. L’activité physique est également un allié contre cette maladie de civilisation ».

    Je rejoins totalement Anthony Berthou et vous invite donc à vous documenter et à réfléchir encore.

    Adaptez le petit déjeuner à vos envies, à vos besoins, à votre mode de vie.

    Surtout ne cherchez pas de fausses excuses pour consommer et surtout donner à vos enfants de mauvaises et néfastes habitudes.


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  • Vous pouvez par exemple, à la place d’avaler un anti-inflammatoire, vous préparer un remède pour lutter contre la sinusite.

    Dans un flacon de 10 ml, mélangez ½ cuillère à café de chacune des huiles essentielles (HE) suivantes :

    • HE Ravintsara
    • HE Thym thymol
    • HE Menthe poivrée
    • HE Niaouli

    Ensuite, il ne vous reste qu’à :

    • Faire bouillir de l’eau
    • Verser 15 gouttes de votre mélange dans l’eau bouillante
    • Inhaler la vapeur plusieurs fois par jour

    Cela n’a rien de difficile, et vous évite de développer une résistance aux médicaments.


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  • 1.L’hydratation à la crème fraîche

    Au départ, j’avoue que j’avais un petit doute à l’idée de me tartiner le visage avec de la crème fraîche. Et puis je me suis dit qu’il existait bien des « crèmes fraîches de beauté » vendues dans le commerce pour soigner les peaux déshydratées. Alors, pourquoi ne pas essayer la version de base ? En effet, la simple crème fraîche (entière et épaisse) dispose d’un pouvoir hydratant en raison de sa teneur en matières grasses. Elle va nourrir efficacement votre peau, même si elle est très sèche.

    Comment l’utiliser ? Rien de plus simple. Il suffit de l’appliquer au doigt en très petite quantité sur votre visage comme vous le feriez avec n’importe quelle crème hydratante. Laissez-la posée un bon quart d’heure avant de rincer à l’eau tiède. Vous pourrez ensuite entamer votre séance de maquillage sur une peau parfaitement hydratée et belle.

    2. La fécule de maïs comme poudre matifiante

    La fécule de maïs fonctionne exactement comme une poudre matifiante sur votre peau. Elle l’empêchera de briller. Pour l’appliquer, rien de mieux que le traditionnel pinceau. Pas besoin d’en mettre des tonnes. Vous pouvez même y ajouter de la poudre de cannelle pour l’été qui vous donnera un teint plus hâlé (je vous explique plus loin comment). Là encore, ces éléments sont totalement naturels, généralement non agressifs pour la peau et peu coûteux en comparaison aux cosmétiques du commerce. À noter que la poudre de riz fera tout autant l’affaire, mais son grain est plus épais, c’est moins agréable.

    La poudre matifiante est une chose, mais la poudre bronzante en est une autre. Rien ne vous empêche pour « sculpter » votre visage et lui donner un accent hâlé d’utiliser de la poudre de cannelle, qui, contrairement à l’huile essentielle ou à l’extrait de cannelle, ne brûle pas. Il faut un gros pinceau à blush qu’on a très légèrement saupoudré de poudre. On l’applique alors comme un blush, sur les zones saillantes du visage. Pensez surtout au haut des pommettes à colorer très discrètement en tirant le pinceau vers les tempes.

    3. Du fard à paupières fait d’épices

    Faites un tour dans votre cuisine et regardez la couleur des épices que vous avez l’habitude de consommer. Le bel orangé du curcuma ou le vert étonnant de la poudre de sauge… De quoi donner plus de profondeur à votre regard. Bien sûr, vous éviterez de vous mettre de la poudre de chili autour des yeux ou tout autre mélange contenant du piment ou du poivre. Quant à la poudre de cacao, elle est idéale pour décliner les tons marron. Vous pouvez là encore l’appliquer au pinceau ou au doigt juste après avoir hydraté votre peau. Elle restera collée plus facilement.

    Si votre peau est déjà sèche, n’hésitez pas à délayer une toute petite pointe de ces épices douces dans une goutte d’eau. Vous obtiendrez un fard à paupières liquide, facile à appliquer à l’applicateur mousse ou au doigt. Mélangez, innovez et tirez parti de tous ces pigments colorés. En fonction du dosage de chaque épice, vous obtiendrez des mélanges de pigments originaux tirant sur le doré (cannelle + curcuma), l’anis (gingembre + curcuma + sauge) ou autre.

    N’en mettez jamais dans l’œil cependant ! Et soyez chiche sur les quantités.

    J’en profite pour préciser : faites toujours un essai sur une autre partie de votre corps avant de tester de nouveaux produits, sur votre visage en particulier. J’ai pour habitude d’utiliser le creux du coude, un réflexe salutaire pour vérifier que l’on n’est pas allergique. De plus, allez-y doucement, un produit naturel ne signifie pas un produit sans risque. Je reviens par exemple sur la cannelle qui est loin d’être absolument inoffensive. Si vous en abusez sur votre peau ou si vous l’utilisez trop régulièrement, elle peut finir par vous irriter un peu, bien qu’elle n’ait rien à voir avec l’huile essentielle de cannelle ou l’extrait aromatique, qui ne sont jamais utilisés en cosmétique.

    4. Le démaquillage à l’huile

    Qui dit maquillage dit aussi démaquillage. Après toutes ces astuces pour être belle au naturel, autant opter pour un démaquillage tout aussi fidèle à votre démarche.

    Pour cela, rien de mieux que de l’huile d’amande douce ou de noyaux d’abricot ! Appliquez-la à l’aide d’une éponge douce, humide mais bien essorée, ou même simplement à la main. Sans abîmer votre peau, elle viendra à bout des maquillages les plus résistants. Passez pour finir un gant mouillé sur votre visage (éventuellement avec un peu d’eau florale de rose ou de lavande), et vous voilà tout aussi radieuse qu’avant, mais au naturel.


    Amicalement,

    Manon Lambesc   lettre-beaute-au-naturel.com


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