Le programme national de recherche « Phyt’air », mené en collaboration avec le CSTB (Centre Scientifique et Technique du Bâtiment) et la faculté de pharmacie de Lille, met en évidence les propriétés épuratrices des plantes en pot vis-à-vis de très nombreuses substances polluantes.
Le principe de dépollution repose sur l’échange gazeux. Les polluants de l’air sont absorbés par les feuilles et la plante émet parallèlement de la vapeur d’eau par le processus nommé transpiration et améliore ainsi le taux d’humidité dans la maison et le taux d’oxygène.
Des microorganismes vivant dans les racines convertissent alors les polluants en produits organiques qui servent à nourrir les plantes.
Plus les plantes sont grosses, plus la surface de feuille est importante et plus l’échange gazeux est important
Chaque plante a ses propres particularités, on peut la placer à des endroits précis en fonction du type de pollution qu’il peut y avoir dans une pièce.
L’efficacité maximum est obtenue si l’on place une plante tous les 10m². Il est également important de diversifier les espèces afin de bloquer un large spectre de toxines.
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